Dans un avis rendu public mercredi, l’Agence nationale de Sécurité sanitaire considère que ce type de breuvage supposé fortifiant se révèle risqué pour au moins « un demi-million de Français ».
La caféine est pointée comme étant la principale responsable, car ce serait elle qui « donne des ailes », comme le répète la pub de Red Bull. Pourtant, une canette n’équivaut qu’à deux capsules de café.
Faut-il alors dans ce cas-là, déconseiller les expresso au comptoir ? Voici la réponse de l’Agence de sécurité sanitaire : « Quand vous prenez des cafés, vous savez ce que vous faites. Avec les boissons énergisantes, c’est à votre insu que vous en absorbez. »
Mais ce qui fait que Red Bull cartonne autant c’est son fabuleux budget sponsoring. Un budget dont il est impossible de connaitre les chiffres. La marque ne répond à aucune demande d’interview et les ex-salariés sont tenus par une clause de confidentialité.
Mais si la firme autrichienne peut investir des sommes vertigineuses, c’est que sa formule liquide ne lui coûte en réalité pas grand-chose. L’essentiel du cocktail, c’est de l’eau des Alpes suisses et autrichiennes, coupée de taurine (pas du tout du sperme de taureau, comme la marque le laisse dire mais un acide aminé très basique) et des doses atomiques de sucre.
Ce ne serait donc pas l’absorption de packs entiers de Red Bull qui aurait permis à Sébastien Loeb de décrocher 9 fois le titre de champion du monde de rallye automobile. Ou, plus spectaculaire encore, au parachutiste Felix Baumgartner d’accomplir son saut à plus de 40 000 mètres d’altitude.
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