Le principe : On se fait enlever un petit rond de peau de 3 mm, que l’on confie à Cellectis, capable de reprogrammer ces cellules de peau pour les transformer en cellules souches, aussi neuves que celles d’un embryon.
Depuis les découvertes du Japonais Shinya Yamanata, on sait que l’on peut, en labo, les retransformer en cellules de cœur, de sang, de foie etc….
Ensuite on met les cellules au frais, et on espère que dans quelques années on ait tellement progressé dans la voie de la médecine régénérative, qu’en cas de maladie du cœur par exemple, on pourrait ressortir nos cellules, les faire reprogrammer et les donner au médecin pour qu’il nous guérisse avec une greffe.
Ce qui ressemble à un compte épargne immortalité n’a pourtant rien d’un scénario de science-fiction. A condition de pouvoir payer la somme de 60 000 $. C’est en effet la très sérieuse « offre grand public » que vient de lancer cette société de biotechnologie française.
Evidemment cette offre peut faire scandale chez nous. Question d’éthique. La loi ici est claire : le prélèvement pour soi-même est interdit. Impossible donc de monter une biobanque en France. C’est pourquoi Cellectis compte utiliser ses deux filiales qui se trouvent à Dubaï et Singapour, là où la loi le permet.
Mais le PDG de la société le reconnait. Aujourd’hui il ne peut rien assurer à 100%. Mais ne dit-on pas que l’espoir fait vivre.
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