Mais attention, le fayotage est un art délicat qui peut très vite se retourner contre vous. Voici quelques conseils :
Fayoter dès l’entretien d’embauche : Tout commence par là. Évitez de dérouler vos 180 points forts et de parler de tous vos mérites. Intéressez-vous à votre interlocuteur, à son parcours. Aidez-le à se mettre en valeur, et il n’aura qu’une envie : poursuivre la conversation.
Fuir la perfection comme la peste : Exceller dans votre travail est la pire idée que vous puissiez avoir. Cela ne ferait qu’attiser les jalousies, mettre en lumière la médiocrité de votre hiérarchie et vous transformer en cible à abattre. Attention à l’impopularité.
Eviter les comportements ostensibles : Le mauvais fayot, tout le monde le connaît. C’est ce premier de la classe qui apporte le café au chef en rampant, qui utilise des flatteries énormes et que tout le monde a envie de gifler. Fuyez son exemple. Si vous complimentez votre boss, faites-le de façon détournée. Si vous êtes surchargé de travail, faites-le savoir en vous abstenant de gémir.
Mettre son chef dans tous les coups : S’il vous demande de rédiger une étude de marché, débrouillez-vous pour qu’il ait l’impression d’en être le papa. Evitez de travailler en solo. Impliquez-le à chaque étape de la conception, en prenant compte de l’intégralité de ses remarques.
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