Les enseignes nous
mèneraient-elles par le bout du nez ? Aujourd’hui, elles sont de plus en
plus
nombreuses à utiliser le marketing olfactif, cette stratégie qui consiste
à placer des diffuseurs de parfum d’ambiance au milieu des rayons ou à l’entrée
d’une boutique.
Le pionnier du genre avec Abercrombie & Fitch, est l’enseigne Nature et Découvertes et son odeur de cèdre très caractéristique. L’objectif de cette démarche est de créer un lien avec le client et de renforcer l’image de la marque, la fameuse « signature olfactive ».
Bien sur l’idée est de nous influencer et de nous encourager à acheter. Mais il est encore difficile d’évaluer précisément l’impact des senteurs diffusées sur le chiffre d’affaires. La seule enquête qui existe, réalisée en 2009, révèle que « l’animation olfactive d’un rayon dope les achats d’impulsion, à hauteur de 38 % ».
Si la grande distribution reste encore un peu frileuse, certaines marques, comme Monoprix, osent l’expérience. A la rentrée de septembre, deux magasins parisiens vont s’aventurer dans le marketing olfactif en diffusant une senteur de colle dans les rayons des fournitures scolaires.
Le secteur de l’automobile n’est pas en reste non plus : Peugeot, Citroën, Renault et Mercedes ont adopté leur parfum, diffusé dans les voitures ou les points de vente. La marque allemande a même sorti deux gammes de parfums.
Les boulangeries comme Paul savent utiliser les odeurs naturelles en orientant leurs fours à pain vers le magasin.
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