Get Lucky ! Ce n’est vraiment pas de chance si vous ne le connaissez pas. En même temps, difficile dépasser à côté de ce tube jailli du casque des Daft Punk qu’on vous diffuse même dans Pop Rock Party. Alors pourquoi ce tube planétaire des Daft issu de l’album Random Access Memories nous rend la vie plus funky. Pourquoi ce carton ? Explications de Sophie Fontanel dans le Figaro Madame…
Parce que Get Lucky est rapide : Son rythme, mais aussi son succès ! Une semaine après sa sortie, le 19 avril, le titre était la 4ème chanson la plus diffusée dans le monde. La plus achetée aussi.
Get Lucky est dans le New York Times : le 29 mai, énorme article dans le puissantissime journal américain. En résumé : « It’s Happy, It’s Danceable, It May Rule The Summer…» (C’est joyeux, dansant, sûr que ce sera le tube de l’été…). Si le New York Times le dit, c’est quand même une référence.
Get Lucky fait appel à nos souvenirs : Les mauvaises langues disent qu’on a l’impression d ‘avoir entendu 100 fois cet air dans les années 70-80. C’est vrai. Sauf que les jeunes d’aujourd’hui sont nés dans les années… 90 ! Au-delà d’un souvenir pour les plus vieux, la force du titre, c’est de toucher bien plus : l’inconscient collectif !
Get Lucky a un message : La chanson dit que le monde est une catastrophe, que si on se fie à ce qui se passe autour de nous, ça sent méchamment la fin (« Our ends were beginning ») et que nous n’avons qu’une seule force face à ce désastre annoncé : oser être heureux !
Get Lucky n’est pas ironique : la merveille de cette chanson, c’est qu’elle a beau être lucide (monde atroce), elle est exempte de tout cynisme. Elle propose une attitude totalement positive et mondialiste de manière pleine d’espoir. En plus, ça nous vient de petits français qui chantent en anglais.
Get Lucky parle d’une langue qu’on avait peut-être oublié : Celle de l’envie de vivre ! Et lancée par 2 hommes aux allures de robot. Chic et ultramoderne.
SOURCE : MADAME FIGARO
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