Selon Ouest-France, la Bretagne est en ce moment le lieu privilégié des requins pèlerins qui vivotent le long de ses côtes.
Selon l'Association Pour l'Etude et la Conservation des Sélaciens (APECS), 2013 "semble être une année exceptionnelle" avec 160 signalements depuis le début du printemps dont près de 100 dans le seul département du Finistère.
Du jamais vu depuis 6 ans !
Mais pas d'inquiétude, de couleur gris-brun, le requin pèlerin est considéré comme le second plus grand poisson vivant actuellement après le requin-baleine. Impressionnant, mais inoffensif, il se nourrit exclusivement de plancton végétal. Ce ne sont donc pas les mangeurs d'hommes de nos fantasmes.
Florilège des idées reçues sur ces géants des mers avec un petit quizz !
Ils aiment la chair humain : FAUX, le corps humain n'a pas assez de graisses pour intéresser les requins. Sur 375 espèces de requins répertoriées, moins d'une douzaine sont considérées comme dangereuses pour l'homme, dont les requins blancs, les requins-tigres et les requins-taureaux.
Il n'y en a pas le long des côtes françaises : FAUX, S'ils apprécient surtout les eaux chaudes, on a signalé des requins blancs en Méditerranée ainsi que des requins-pèlerins en Bretagne ou des requins makos au large des Landes.
Ils ne vivent qu'en mer : VRAI, mais deux espèces de requins, requins-taureaux et requins lancettes, peuvent nager en eau douce. On a ainsi trouvé des requins-taureaux très en amont du fleuve Amazone ou du Mississippi.
Ils voient très mal : FAUX, l'étude de leurs yeux prouve au contraire qu'ils sont dix fois plus sensibles à la lumière et à ses variations que les humains. Ils sont presque hypermétropes, autrement dit, ils voient bien de loin et mal de près.
Ils dorment en nageant : FAUX, même si c'est le cas pour quelques espèces, la majorité n'en a pas besoin. Il s'agit en réalité d'une vieille croyance. En revanche, ces poissons dorment peu et se trouvent la plupart du temps en phase active.
Ils attaquent au bord des plages : FAUX, de nombreuses attaques graves, sans être fatales surviennent entre 9 et 12 mètres de profondeur, mais la plupart des agressions mortelles se produisent en haute mer (45 mètre et plus de profondeur).
Ils sentent l'odeur du sang : VRAI, s'il est doté d'une ouïe très fine, le requin a surtout un odorat très performant qui lui permet de détecter l'odeur d'une goutte de sang diluée dans 100 litres d'eau. Il peut aussi déceler une proie potentielle qui saigne à plus de 500 mètres de distance.
SOURCE : OUEST-FRANCE
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.