Les vendeurs des magasins de luxe sont bien plus que ça. Polyglottes pour la plupart, ils sont chargés de choyer les riches clients. Quitte même à devenir leurs confidents.
Avec certains de ses clients, un vendeur anonyme entretient une relation qui ne se cantonne pas qu’au commerce. Comme avec cette dame qui téléphone tous les matins pour qu’on l’aide à choisir sa tenue ou ces « clientes fleuves » qui passent moins de temps à acheter qu’à raconter leur vie.
C’est là tout l’art des marques de luxe : entretenir une armée de supervendeurs aux ordres, tout en leur laissant la liberté de tisser des relations privées avec le client pour qu’il achète toujours plus !
Le profil de ces vendeurs : De 30 à 50 ans, un physique avantageux, une tenue parfaite et un discours soutenu. Et tous ou presque ont un CV de globe-trotteur.
Les maisons de luxe forment strictement leurs employés : l’attitude est primordiale. « Pour présenter une paire d’escarpins, poser un genou à terre et garder l’autre jambe pliée, comme pour chausser Cendrillon », détaille une vendeuse dans son livre « Luxomania ».
Autre règle d’or : ne jamais juger un client à son apparence. « Un Américain arrivera très souvent mal habillé, demandera toute votre attention mais finira par lâcher 20 000 €. »
Et il faut rester honnête. « Il m’arrive de conseiller un bijou d’une marque concurrente si je sais qu’il sera mieux pour ma cliente. Mais je peux dans ce cas lui vendre le manteau qui va parfaitement avec », raconte un vendeur.
Evoquer les quatre zéro de l’étiquette : « Il faut le faire sans hésiter, mais se dépêcher de les faire oublier en enchaînant sur les qualités du produit », confie un supervendeurs.
SOURCE : MANAGEMENT
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