Une semaine au Green Palm de Djerba, hôtel 4 étoiles, à partir 389€, tout compris. Pas possible, et pourtant, cette offre dénichée sur promovacances.com ne comporte aucune clause cachée. Hôtel, avion, repas, tout est inclus. Comment c’est possible ?
Une braderie qui s’explique par le contrecoup du « printemps arabe ». Plus de climat d’insécurité et pourtant la destination fait hésiter. Pour les hôtels, c’est une catastrophe. Les établissements de la côte et ceux de Djerba, où les étrangers ne risquent pourtant rien, tournent au ralenti. Du coup, les promos spectaculaires fleurissent. Au point de susciter la méfiance des vacanciers.
Pour que l’équation fonctionne, encore faut-il que les coûts pendant les périodes d’affluence soient tirés au maximum, sans rogner sur la qualité. Une prouesse que le Green Palm maîtrise, grâce aux salaires locaux, (le ménage d’une chambre ne revenant qu’à 55 centimes d’euro.)
Le budget nourriture est tombé à moins de 5€ par jour et par personne.
La pâte à tartiner est servie dans des grands plats pour que les clients croient qu’il s’agit de Nutella. « Les restes de viandes sont recuisinés le lendemain en tajine », dit le cuisinier. Et en salle, les serveurs ont pour consigne de servir eux-mêmes certains plats pour éviter que les clients ne remplissent trop leur assiette.
Le coût du ménage : 56 centimes par jour : Les consignes d’économies sont radicales : l’électricité, par exemple, ne doit être allumée que dans la salle de bains, le reste du nettoyage se fait à la lumière du jour.
Les salariés qui doivent mettre de l’ambiance, payés 218 euros par mois contribuent à remplir les caisses de l’hôtel. Et oui, car les soirées ont lieu dans le grand hall d’entrée, près du bar et non pas dans la salle de spectacle. Comme ça les clients un peu chaud chaud achètent plus de boissons, non comprises dans leurs forfaits.
SOURCE : CAPITAL
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