L’homme politique est un animal politique comme les autres, qui est devenu totalement accro à twitter. Le jeu est simple : trouver en quelques mots la formule qui fait mouche en espérant être retweeté par des centaines de followers. Un jeu qu’a bien compris Christophe et ses 8 followers.
« Tout ce que vous dites sur Twitter peut être réutilisé contre vous, détourné ou caricaturé, prévient un historien, spécialiste de communication politique. C’est une parole sans filtre, un risque pour les politiques habitués à contrôler leur communication. »
Le Point a décerné des tweets d’or. A toi Christophe de deviner qui sont les auteurs. Qui a dit…
Le plus mensonger : « Je ne sais pas de quoi il est question. Je n’ai jamais eu de compte en Suisse ou ailleurs. C’est ahurissant. » Jérôme Cahuzac.
Le plus imprudent : « Je te laisse rentrer et te préparer. Je t’aime. » Lionel Luca, député UMP qui pensait envoyer un SMS à sa compagne.
Le moins drôle : Qui a dit à propos de la mastectomie d’Angelina Jolie : « Pour ressembler aux hommes ? Rire ! Si ce n’était pas triste à pleurer ! » Christine Boutin.
Le plus vache : Qui a dit à propos de l’accident de Marine Le Pen qui est tombé dans sa piscine : « En attendant, je me casse le cul pour les ouvriers pendant qu’elle se casse le cul dans sa piscine. » Jean-Luc Mélenchon.
Le plus haineux : Qui a dit à propos de François Hollande « Voilà le mariage pour tous… Mais pas pour lui qui n’a jamais épousé la mère de ses enfants et vit en concubinage à l’Elysée. » Nadine Morano
FAUT-IL INTERDIRE TWITTER A L’ASSEMBLEE ?
Depuis quelques temps, Twitter s’est invité dans l’Hémicycle. Et il n’est pas rare que 2 adversaires s’attaquent virtuellement pendant les débats. Et bien une 40aine de députés UMP pensent que Twitter perturbe le jeu démocratique et souhaite une modification du règlement intérieur. « Quand on est dans l’Hémicycle, on ne devrait pas faire autre chose que la loi », disent-ils.
Pour Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, « interdire les tweets serait aussi idiot que de combattre l’invention de l’imprimerie par peur des livres diffamatoires. »
SOURCE : LE POINT
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