C’est à Santa Monica en
2009, que sont nés les Skylanders : Des petits bonshommes en plastique
dotés
d’une puce électronique qui se connectent à un jeu vidéo. On doit cette
innovation à l’éditeur américain Activision, qui n’en est pas à son coup
d’essai puisque c’est à lui qu’on doit les jeux mondialement reconnu Call of Duty et Guitar Hero.
Mais justement l’éditeur avait besoin de se diversifier et de toucher les enfants plus jeunes. C’est ainsi qu’ont débarqué les Skylanders, sorte de Pokemon avec des figurines associées.
Le principe : Posé sur un socle, le personnage prend vie à l’écran grâce à une puce qui transmet ses informations (pouvoirs, niveau…) à la console, quelle qu’elle soit. Il faut donc aussi acheter le jeu vidéo (entre 50 et 70 €). Le bonhomme en plastique coute entre 10 et 18 €. Et là ou l’éditeur est malin, c’est que pour évoluer dans le jeu, il faut obligatoirement accumuler les personnages… Il y en a 80… Donc si vous en achetez un à votre enfant, c’est à vos risques et péril.
En mélangeant jouet et jeu vidéo, Activision a signé le véritable casse du siècle marketing. Depuis son lancement fin 2011, la marque a engrangé pas moins de 1 milliard de dollars de chiffre ! Et les figurines se sont déjà vendues à plus de 100 millions d’exemplaires à travers le monde. Tout simplement TITANESQUE ! Rien que chez nous, le jeu a généré en 2012 plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Afin de s’assurer que des petits malins ne viendront pas inonder le marché avec des personnages compatibles et moins chers, Activision a protégé ses puces par un code secret. Mais ça n’empêche pas la copie : Disney va lancer dans quelques mois Disney Infinity, qui reprend le même principe.
Autre bonne idée : pour satisfaire toutes les enseignes et créer un effet collection, la marque a conçu des figurines en tirage limité. Auchan, Carrefour, Micromania ou encore Toys « R » Us… Chacun dispose de sa figurine exclusive. Le succès est tel que certaines enseignes s’apprêtent à tester les Skylanders en devant de caisse, à côté des sucreries…
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