En Californie, cette frenchie accomplit un prodige :
Vivre sans poubelle. Ses déchets pour 1 an tiennent dans 1 bocal à cornichons. Depuis
que le New York Times s’est intéressé à son blog, Zerowastehome, elle est
devenue la prêtresse du zéro déchet.
« Les lecteurs ont vu notre maison, constaté qu’on n’était pas des ‘granolas ‘, des mangeurs de graines. Ils ont découvert des gens normaux. Je me maquille, j’aime la mode, j’ai 1 voiture hybride, 1 frigo, 1 télé, 1 lave-vaisselle. Ils se sont dit : Si Zéro Waste c’est ça, alors ça m’intéresse. »
LA VIE SANS POUBELLE : LE TEST
Paris Match l’a rencontrée et a fait les courses avec
elle. Même liste, 2 chariots. Béa fait ses courses
avec ses bocaux vides et ses
sacs en tissu réutilisables. Son secret : Les produits en vrac. Et outre
le zéro déchet, elle fait aussi des économies. La journaliste a acheté les
mêmes aliments, en libre-service. Résultat : 31 € d’écart !
Le lait et les yaourts sont les seuls aliments achetés dans leur emballage. Céréales, fruits et légumes sont achetés en vrac et mis directement dans des petits sacs en tissus réutilisables à l’infini. La viande et la charcuterie sont achetées à la coupe et mises par le vendeur dans ses bocaux conserves.
Dans sa salle de bain, la brosse à dent est compostable, le bicarbonate de soude sert de dentifrice. Le déodorant est une pierre d’alun, le blush de la poudre de cacao et le maquillage est fait maison. Seules les lentilles et la crème solaire sont achetées avec leur emballage.
Sa règle d’or : En plus de réduire, réutiliser et recycler, la bloggeuse rajoute en 1ère action : refuser. « Tout commence quand on fait shopping, dit-elle. En prenant une chose inutile, un stylo dans une conférence quand on en a déjà, on crée la demande d’en produire un autre. »
Bénéfices pour elle et sa famille : « Nous sommes beaucoup moins malades, grâce à une alimentation saine, sans contact avec les plastiques. Et nous réalisons 40 % d’économies.
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