Selon plusieurs spécialistes, la publicité en ligne dépassera d’ici à 2014, celle de la télé ! Mais le problème, c’est qu’avec cette économie du clic, il est très simple de gonfler les mesures d’audience.
1- Les réseaux sociaux : Arthur Kannas, directeur d’Heaven, une agence de médias sociaux constate que « puisque le nombre de fans ou d’abonnés sur les réseaux est un critère pour les marques, certains sites proposent de booster ces indicateurs pour quelques dizaines d’euros. » 18 € pour 500 abonnés YouTube, 4 000 € pour 1 million de vues. 29 € pour 1 000 likes sur Facebook, 109 € pour 50 000 followers. De quoi remonter « facticement » sa net-audience.
Pour dénoncer ces pratiques, il a créé une fausse marque, « Planète Mars Kebab : premier distributeur de kebab sur Mars. »
En 2 semaines et avec un budget de 700 €, sa vidéo sans intérêt s’est retrouvée avec 100 000 vues sur Youtube, 50 000 abonnés sur Twitter…. Sa chaîne Youtube est même devenue la 10ème française, entre L’Oréal et Samsung !
2- Les sites d’info ont également tout intérêt à booster leurs audiences pour 2 raisons : 1- Gonfler leurs tarifs publicitaires. 2- Peser sur la valorisation de la société, notamment en cas de rachat !
3- Mais les faux chiffres ne se limitent pas aux sociétés virtuelles : Selon une enquête, les chiffres de carburant annoncés par l’industrie automobile présentent des écarts effarants avec la réalité. Certains véhicules vantés pour leur consommation de 3,6L consommeraient en réalité 5,5L.
Pour faciliter l’avènement du livre numérique et de sa liseuse Kindle, Amazon n’a pas hésité en 2010 à annoncer que les ventes des livres numériques dépassaient désormais celles du papier. Sauf que ces chiffrent n’incluaient pas la catégorie « livres de poche », qui représente juste 46 % du marché !
Source : GQ
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