Capital dévoile son classement sur le vrai rapport qualité-prix des animateurs. Pour l’établir, le magazine a déniché le coût des principales émissions de variétés, jeux et talk-shows de la télé, puis l’a rapporté à leur audience, mesurée par Médiamétrie.
Les émissions qui coûtent le plus chères : Grand Public (Aïda Touihri FR2), Taratata, (FR2) et Le Grand 8 (D8)
Les émissions qui coûtent le moins chères : Mot de passe (Patrick Sabatier, FR2), Vivement Dimanche, Touche pas à mon poste.
1er constat, à programmes comparables, les écarts sont énormes, Exemple Yves Calvi et son talk de France 5 « C dans l’air » reviennent 7 fois moins cher qu’Aïda Touihri et son « Grand Public » qui réunit 3 fois moins de téléspectateurs.
Laurent Ruquier et « On n’est pas couché » est 2 fois plus rentable qu’Arthur et ses « Enfants de la télé ».
2ème constat : Crise oblige, les chaînes réduisent tous les budgets. Sur le service public, qui a la zapette facile, le budget de « Midi en France », l’émission de Laurent Boyer, est passé de 100 000 à 60 000€.
M6 a réduit elle aussi ses coûts et veille à ne pas trop stariser ses animateurs. « Ça lui permet de les payer moins », sourit une productrice.
D8, pourtant présentée comme la nouvelle « grande chaîne » par son actionnaire Canal + fait des calculs un peu spéciaux. La chaine débourse 25 000 € par émission pour « le Grand 8 » de Laurence Ferrari. Et à peine 2 fois plus pour Hanouna, qui réunit pourtant 10 fois plus de téléspectateurs.
Seuls les chroniqueurs semblent s’en sortir comme si de rien était. Natacha Polony touche 1400 euros par émission dans « On n’est pas couché », Pierre Ménès touche 2 000 € dans le Canal Football Club et Roselyne Bachelot 1255 € pour chacune de ses participations… elle en fait 160 dans l’année. (ce qui fait plus de 200 000 €)
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