Secret Story, Les Ch’tis, Les Anges de la télé-réalité, L’île de la tentation… A chaque fois,
on se demande « Mais où sont-ils
allé chercher des énergumènes pareils ? »
Et bien dans Grazia, on a appris un truc hallucinant, c’est Gérard Louvin qui l’a déclaré le mois dernier : « Moi j’ai des potes dont le job est casteur de cons… » Et dans le magazine, ces casteurs révèlent les ficelles de leur métier et leurs filons.
Pierre, 4 ans de cast au compteur, explique sans détour que « la vérité, c’est que les chaînes veulent toujours la même chose : des gens trash et caricaturaux, des histoires d’amour, des plans culs et des prises de tête. Le cocktail idéal, c’est bimbo, rigolo, beau gosse et petit coq. D’ailleurs on nous demande souvent de trouver des candidats qui salissent le programme, avec un certain passif, ce dont raffolent les chaînes. »
Point de départ des recherches: les réseaux sociaux. « Quand on cherche des bimbos atomiques, explique Pierre, le plus simple est d’aller sur la page d’une discothèque bling-bling, de checker les photos et d’envoyer des messages.»
Autre étape obligée : les « lancements ». Dans le jargon télé ça consiste à poser des petites annonces dans des lieux stratégiques : salles de sport, ongleries, solariums, salons de coiffure etc…
Mais rien ne remplace le casting sauvage. Fabienne, une autre casteuse, explique que « pour Les Ch’tis, on a trouvé le gros du casting en virée dans les clubs ringards de Lille. Si je vois une cagole, les sourcils épilés, le décolleté affriolant et qui mâche très fort son chewing-gum, je sais que c’est bon. Si en plus, elle a un accent à couper au couteau et qu’elle massacre le français, c’est que du bonus.»
Mais il faut les caresser dans le sens du poil : « On leur dit qu’on cherche des gens beaux, qu’ils sont parfaits, qu’ils sont la pièce manquante. On leur vend du rêve ! raconte Pierre. La nouvelle génération qui a grandi avec la télé-réalité n’a aucun scrupule. Ils veulent faire le show. »
SOURCE : Grazia
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