Que Facebook se montre un
peu trop gourmand avec nos données, rien de nouveau. Alors quand les geeks aux
manettes du réseau veulent mettre la main sur une info, ils appliquent
désormais des stratégies de Sioux pour que ça passe incognito.
La 1ère astuce est de jouer la carte sécuritaire. « Qui sont vos amis de confiance ? » demande le site à celui qui s’est fait pirater son compte. Et hop, le réseau note que ces personnes-là sont proches de vous, et qu’on pourra donc citer leur nom dans les annonces de pub pour un effet plus incitatif.
2ème ruse : cacher la surveillance de vie privée derrière une formidable nouveauté : la carte cadeau Facebook à dépenser dans des enseignes partenaires qui s’empresseront de cafter quels produits on achète quand on éteint son ordi. Et si cette carte marche, elle pourrait vite devenir une carte Bleue et enregistrer l’historique complet des achats.
Mais avant de supprimer votre compte dans un élan de panique, il faut quand même rappeler que la majorité des données collectées sont celles que l’on a soi-même fournies à Facebook. On dirait que les cases vides nous démangent.
En tout cas, se déconnecter de Facebook, fermer l’onglet et vider son historique de navigation est inutile : hors des murs, l’ordi reste allumé et s’appuie sur un gigantesque réseau de mouchards pour continuer à nous pister. La règle générale est simple à retenir : sur le Web, tout ce qui est estampillé du petit « f » de Facebook est une caméra de surveillance déguisée. Autant dire qu’Internet tout entier est piégé.
Sachez aussi que la seule présence du bouton « Like » sur n’importe quel site suffit à tracer l’ensemble de ses visiteurs.
SOURCE : Liberation
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