La semaine dernière Vincent Maraval, producteur de cinéma, publiait une tribune dans Le Monde, qui a fait énormément de bruit, intitulé : « Les acteurs français sont trop payés ! »
Il avance que les films français à grands budgets ne sont pas financés grâce aux recettes du cinéma mais grâce à l'argent des chaînes de télévision et que c'est uniquement grâce à cet argent que les acteurs français peuvent obtenir des salaires aussi élevés.
En coulisse, tout le monde s’agite et murmure des anecdotes sur l’exaspération grandissante provoquée par une aristocratie des castings qui a perdu depuis trop longtemps le sens des réalités.
Aujourd’hui, la notoriété grandissante d’un jeune acteur ou d’une jeune actrice permet aux agents de négocier les contrats à partir de 100.000 €, le double de ce qui se pratiquait il y a 10 ans.
Pour les vedettes les plus célèbres, on parle de sommes qui démarrent d’entrée de jeu à 300 000 € pour un 1er rôle.
Mais ce n’est pas tout. « Les acteurs se connaissent, ils s’appellent et échangent leurs informations, nous dit un professionnel anonyme. Ils font des comparatifs entre les avantages obtenus sur un film par tel collègue, et mettent la pression sur leur agent pour qu’il obtienne la même chose, en le menaçant de passer dans une autre boite. »
Car le cachet ne suffit pas, il y a les cars-loges, le plus grand possible, avec frigo toujours plein. Vincent Cassel a la réputation de veiller contractuellement au grain pour préserver son privilège du plus grand car-loge de France sur chaque tournage.
Il y aussi le 4 x 4 de location, réclamé par une star bankable pour ne pas avoir à « user » le sien pendant son travail, les défraiements pour les repas, jusqu’à 200 € par jour, les gardes d’enfants payés par la prod…
Il y a aussi les frais de promo avec les coiffeurs et les maquilleurs facturés à la distribution à chaque interview. Enfin, il ne faudrait pas oublier de dire un mot sur les prestations tarifées de ces mêmes vedettes pour être présentes à certains dîners, dans le public des défilés de mode ou dans d’obscurs festivals…
Source : Libération
Il avance que les films français à grands budgets ne sont pas financés grâce aux recettes du cinéma mais grâce à l'argent des chaînes de télévision et que c'est uniquement grâce à cet argent que les acteurs français peuvent obtenir des salaires aussi élevés.
En coulisse, tout le monde s’agite et murmure des anecdotes sur l’exaspération grandissante provoquée par une aristocratie des castings qui a perdu depuis trop longtemps le sens des réalités.
Aujourd’hui, la notoriété grandissante d’un jeune acteur ou d’une jeune actrice permet aux agents de négocier les contrats à partir de 100.000 €, le double de ce qui se pratiquait il y a 10 ans.
Pour les vedettes les plus célèbres, on parle de sommes qui démarrent d’entrée de jeu à 300 000 € pour un 1er rôle.
Car le cachet ne suffit pas, il y a les cars-loges, le plus grand possible, avec frigo toujours plein. Vincent Cassel a la réputation de veiller contractuellement au grain pour préserver son privilège du plus grand car-loge de France sur chaque tournage.
Il y aussi le 4 x 4 de location, réclamé par une star bankable pour ne pas avoir à « user » le sien pendant son travail, les défraiements pour les repas, jusqu’à 200 € par jour, les gardes d’enfants payés par la prod…
Il y a aussi les frais de promo avec les coiffeurs et les maquilleurs facturés à la distribution à chaque interview. Enfin, il ne faudrait pas oublier de dire un mot sur les prestations tarifées de ces mêmes vedettes pour être présentes à certains dîners, dans le public des défilés de mode ou dans d’obscurs festivals…
Source : Libération
Commentaires