Végétariens et carnivores s’affrontent. Le Point a
enquêté sur ce nouveau phénomène.
En un an, chaque Français avale en moyenne : 85 kilos de viande. A la fin de sa vie, il aura mangé 7 bœufs, vaches ou veaux, 33 cochons, 2 chèvres, 9 moutons, plus de 1 300 volailles, 60 lapins et des centaines d’animaux marins… Et dans le monde c’est plus de 258 millions de tonnes de viande qui sont englouties chaque année !
Mais notre consommation de viande rouge ne cesse de baisser, et on voit même apparaitre sur les cartes des restaurants étoilés des menus sans viande.
Et un mouvement est en train de prendre doucement de l’ampleur : les « no meat » qui ont depuis quelques années banni la viande de leurs assiettes et ne s’en cachent plus.
S’il n’y a que 2% de la population française qui se dit végétarien, contre 10 % en Grande-Bretagne, les associations comptent de plus en plus d’adhérents : 3 000 pour l’Association végétarienne de France. Et dans notre pays d’éleveurs et de chasseurs accrochés à ses traditions, c’est une petite révolution.
Surtout quand on sait qu’un hectare consacré à la production de viande, lait et œufs, nourrit dix personnes pendant un an. Alors qu’un hectare de légumes, fruits et céréales en nourrit trente !
On entend toujours dire que pas de viande, pas de protéines. Ce qui est totalement faux. D’ailleurs, l’aliment qui en fournit le plus est le soja, qui en contient deux fois plus que la viande. Pareil avec les légumineuses comme les haricots secs, les lentilles et les pois chiche, très riches en protéines.
SOURCE : Le Point
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