« Si on donne
à la petite fille le choix entre les jouets, elle choisira
certainement des miniatures d’ustensiles de cuisine et de ménage. C’est un
instinct naturel, le pressentiment d’un devoir que la femme aura à
remplir. » Cette phrase qui aurait pu être de Christophe Nicolas, est
de l’historien Jules Michelet. On lui pardonnera son sexisme outrageant qui
doit à son époque : 1860.
Depuis les citoyens convaincus que nous sommes de l’égalité qui règne entre les 2 sexes affirment qu’un cerveau féminin ne se distingue nullement d’un cerveau masculin. Si l’éducation était parfaitement et rigoureusement égalitaire, les filles joueraient au camion et au pistolet et les garçons s’amuseraient avec une dinette.
Malheureusement, les tout récents progrès de la neurobiologie auraient tendance à anéantir cette vision égalitaire. Un scientifique de l’université de Cambridge a projeté des films à des bébés : Les filles observent attentivement les scènes où sont montrés des visages, les garçons ne sont attentifs que s’ils entendent vrombir des engins à moteur.
Selon un professeur anglais qui a mesuré le QI d’hommes et de femmes dans plusieurs pays, « hommes et femmes sont globalement égaux en matière de QI, la différence réside dans l’appréciation qu’ils ont de leur intelligence ». Les hommes se surestiment et les femmes se sous-estiment. Dans le monde entier, elles s’auto-évaluent à 5 points de moins.
Autre différence notable entre les hommes et les femmes : Une chercheuse en psychiatrie a demandé à 42 sujets, hommes et femmes, d’accomplir une tache mentale. Pendant qu’ils travaillent, elle mesure leur activité cérébrale par IRM, et continue pendant qu’ils font une pause. Résultat : le cerveau des hommes se détend complètement. Calme plat. Alors que celui des femmes, même en récréation, continue de cogiter en se demandant s’il a ou non raté l’exercice.
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