Depuis
presque 3 mois, Ibrahimovic fait chavirer la France du foot. Mais le géant
Suédois sait aussi se servir de ses mains. Et il en a profité pour écrire sa
biographie, devenu dans son pays un vrai best-seller.
Ce qui frappe en premier chez l'attaquant du PSG, c'est son humilité bien sûr :
A son arrivée dans la capitale, à la mi-Juillet, Ibra a planté le décor, lors de sa présentation à la presse : "Je ne connais pas la Ligue 1, mais la Ligue 1 me connait"
Il avait fait le même coup quand il jouait à Barcelone. A peine arrivé, il demande a un de ses coéquipiers : "Eh, tu crois en Dieu ? Oui ? Alors tu dois croire en moi."
Mais pour sa défense, c'est vrai que les autres footballeurs ne tarissent pas d'éloges à son sujet. Auteur de presque 60 % des buts de son équipe, l'entraineur de Reims avoue que "la Ligue 1 n'a jamais connu un tel phénomène".
En Suède son autobiographie, vendue à 1 demi-million d'exemplaires, figure parmi les finalistes du prix littéraire le plus convoité du pays. Chez nous, son impact se fait sentir au-delà des terrains de football. Sa marionnette aux Guignols, a popularisé le verbe "zlataner", très en vogue dans les collèges. Les traders vont même jusqu'à parler de prix "zlatanesque"
EXTRAITS DU LIVRE :
"Parents divorcés, pauvres. J'étais dehors tout le temps. Je jouais au foot, piquais des vélos, et souvent je rentrais affamé comme un loup, j'arrachais la porte du frigo et je pensais : pitié, pitié, qu'il y ait quelque chose ! Mais non rien, seulement comme d'habitude : du lait, du beurre, un pain et, si j'avais de la chance, du jus multivitaminé."
Zlatan, toujours très simple, raconte qu'il n'aime pas se faire prendre pour un imbécile, surtout en ce qui concerne les voitures :
"Les mecs qui m'avaient vendu la Mercedes m'avaient juré : "Tu es le seul dans le pays à l'avoir !" C'était du baratin de vendeur. J'en ai vu une autre cet être-là en ville et j'ai pensé direct : " Qu'ils aillent se faire foutre !" J'en veux plus de cette bagnole, et j'ai appelé des types qui vendaient des Ferrari."
Sa femme Helena et lui, viennent de deux mondes différents, qu'il résume parfaitement dans son livre : "Elle venait d'une bonne famille de Lindesberg, une de ces familles ou on dit : Chéri peux-tu être gentil et me passer le lait ?, quand chez nous on se menaçait de mort à table..."
En conclusion, "Ibra" tire le bilan d'un parcours peu commun :
"Parfois, tu dois casser les règles, c'est comme ça que tu progresses. Je veux dire : Qu'est ce qui s'est passé avec les mecs de ma première équipe en Suède qui se tenait à carreau ? On écrit des livres sur eux?" A cote de lui, Alain Delon semble le plus humble des hommes !