De Facebook aux mails, notre intimité est de plus en plus
en danger et exploitée à des fins commerciales par les grands groupes qui
règnent sur le Web.
FACEBOOK ET LE FLOU DE LA VIE PRIVEE
La polémique a enflé ces dernières semaines : Facebook aurait rendu public des messages privés. Après un mouvement de panique, il s’avère que le réseau social n’a pas délibérément révélé le contenu de ces messages, mais modifié un peu trop discrètement ses paramètres ; ce qui a entraîné la publication de messages du wall à wall, et un certains nombres de problème : Romain, 37 ans, raconte avoir ainsi « retrouvé sur son profil un message de sa maîtresse de 2009 ! »
TWITTER, INFORMATEUR OFFICIEL DE LA POLICE
Dans 75 % des cas, Twitter livre aux autorités qui les réclament, des informations permettant d’identifier des personnes considérés comme suspectes. En France, la police, la douane, et d’autres institutions d’Etat peuvent réclamer l’identité ou les activités en ligne d’un internaute pendant un an.
Même procédure auprès des fournisseurs d’accès à Internet qui peuvent donner le détail d’un an de la vie numérique d’un internaute. Les enquêteurs peuvent même aller plus loin et récolter toutes les données d’un ordi via un mouchard installé à distance, comme une écoute téléphonique.
STREET VIEW, LE KGB EN RÊVAIT, GOOGLE L’A FAIT
Depuis son lancement en 2007, l’option de Google est régulièrement dénoncée comme empiétant sur l’intimité. On peut tomber par exemple sur des photos de Christophe en string en terre cuite. Un internaute s’est même plaint parce qu’on le voyait sortir d’un sex shop… De quoi soulever une fronde anti-google. Un quotidien allemand a même déclaré que « Google en sait plus sur vous et moi que le KGB, la Stasi ou la Gestapo en ont jamais rêvé. »
Source : Le Nouvel Observateur
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