En Californie ou plus précisément à Hollywood, Obama, c’est le roi. Le dimanche 7 octobre, au Nokia Theatre, une des plus grandes salles de concert de Los Angeles, 6 000 «fans» attendent le président sortant. Un meeting artistico-politique où les animateurs de la soirée ne sont autres que George Clooney, Stevie Wonder, Jon Bon Jovi et Katy Perry. Plus tard, c’est à l’hôtel Ritz Carlton que se retrouveront les convives du diner à 25 000 dollars le couvert. Car une campagne électorale aux USA, c’est du « fundrasing » de la levée de fond. Puisque les dépenses engagées pour les campagnes ne sont pas plafonnées, Obama peut compter sur ses amis d’Hollywood pour sortir le chéquier.
Le 10 mai dernier, George Clooney, un des plus fervents supporter d’Obama lui a prêté sa maison de Los Angeles pour un diner d’honneur : c’est 15 millions de dollars qu’il a récolté pour sa campagne.
Côté Républicain, on n'a pas hésité à critiquer ce président «strarfucker» qui essaye d’être «le meilleur ami de George Clooney» plutôt que de «travailler sans relâche pour créer de l’emploi».
Partisan d’Obama en 2008, Matt Damon n’a pas caché son désappointement, essentiellement sur sa politique environnementale et le temps qu’il a mis à retirer les troupes d’Afghanistan. Ce à quoi Obama a répondu «Matt Damon a dit que ma prestation laissait à désirer. Eh bien Matt, je viens de voir ton film l’agence, j’en ai autant à ton service ! »
De son Coté Mitt Romney compte sur le soutien du légendaire Clint Eastwood, celui de Jon Voight, acteur et père d’Angelina Jolie et celui de Jenna Jameson, ex-reine du porno Américain.
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