Né en 1951, Nick Kent voit les Beatles exploser, assiste
à un concert des Stones à 12 ans, de Dylan à 14,
d’Hendrix et des Pink Floyd à
15. A 20 ans il fume des pétards et signe des chroniques pour un journal
underground.
Sur Bowie qu’il a bien connu, il dit : « Les 70’s ont démarré en janvier 1972 quand Bowie s’est réinventé en Ziggy Stardust. Il a marqué la décennie d’une empreinte aussi indélébile que celle qu’ont laissée les Beatles sur les 60’s. »
En 1973, il est à avec lui à Détroit : « Les toilettes débordent de gens en train de baiser ou qui gobent des pilules. » Quand ils quittent leur hôtel « les lieux et les couloirs ressemblent à la reconstitution d’une scène de Caligula. »
Quelques mois après il rejoint Iggy Pop à Los Angeles : « Hollywood fait ressortir la bête en lui. A un moment, une fille éméchée commet la grave erreur d’essayer de l’embrasser. Il la repousse d’une gifle si magistrale qu’elle manque de peu de dégringoler à l’envers dans l’escalier. Iggy les aime, mais les drogues ne l’aiment pas spécialement en retour. »
Et Nick confirme ce qu’on savait déjà: ne pas se lancer dans un concours de drogue avec Keith. « Beaucoup ont essayé et échoué, ils remplissent les cimetières de la planète. »
Voici ce que donne une soirée avec Rod Stewart dans un club privé : « Des femmes apparaissent par 2 et suggèrent une gâterie sous la table, qu’il décline joyeusement. A un moment, il propose que je le suive aux toilettes. Une fois dans les lieux nous sommes assiégés par au moins 3 dealers en adoration devant lui et qui veulent absolument nous offrir des lignes de coke gratis. De retour dans la salle, il mange et boit comme un seigneur viking après avoir appris de la bouche du maître d’hôtel que tout était offert par la maison. Il peut boire sans soif et s’en mettre plein le nez sans jamais réellement perdre le contrôle. »
SOURCE : AUTOBIOGRAPHIE DE NICK KENT « Apathy For The Devil »
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