Alors que les ventes de disques en France ont reculé de 13 % en un an au profit du numérique et du téléchargement, le vinyle est en train de tiré son épingle du jeu.
Sauvé par le hip-hop dans les années 2000, il reprend vie actuellement grâce au pop-rock. Aux Etats-Unis, 3 millions et demi de galettes se sont vendues l’année dernière.
Sous la pression des aficionados du son analogique, les fabricants se sont logiquement relancés sur le sillon des platines tourne-disques. Et la distribution a suivi. Darty et la Fnac proposent 20 produits avec des prix allant de 80 à 800 €, Pixmania en propose près de 100 et même Carrefour s’y est mis !
Une des principales raison de cette renaissance : la qualité du son. Contrairement au CD numérique, le microsillon analogique est capable de restituer les basses, au-delà de ce que l’oreille humaine peut entendre. Les passionnés disent même que sa clarté dans les aigus n’a d’égale que la froideur du CD.
Le prix d’un vinyle neuf oscille entre 15 et 25 €, un peu plus cher qu’un CD.
Dans la foulée de cette lente renaissance, les platines disques ultra-design refont surface dans les salons. Des designers Hollandais veulent commercialiser un vélo capable de lire des 33-tours posés sur ses roues. Il faut juste pédaler à la bonne vitesse.
Un groupe de rock va même sortir un vinyle dans lequel du sang des musiciens a été coulé…
SOURCE : LE PARISIEN / AUJOURD’HUI EN FRANCE
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