Toute la presse en parle. En une demi-heure, la 1ère dame de France, Valérie Trierweller a déclenché un véritable séisme politique. Sa faute : un incroyable tweet pour soutenir le dissident PS Oliver Falorni, qui défie Ségolène Royal en difficulté à la Rochelle. Les ministres, les conseillers de l’Elysées et les dirigeants du PS sont consternés.
Tout commence Dimanche soir, quand Ségolène Royal, mal parti pour être élu, souhaite un petit mot de soutien de François Hollande.
Après plusieurs échanges, le secrétaire général de l’Elysée rédige un texte rappelant simplement que « Ségolène Royal est l’unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de son soutien et son appui. » Royal trouve le texte bien fade, mais s’en contente.
Problème : Valérie Trierweiler n’est pas au courant. Elle découvre le message dans la presse et voit rouge. Les 2 femmes ne se supportent pas. En privé Royal appelle Trierweiler « qui vous savez ». Et la nouvelle 1ère dame fait tout pour « faire oublier le passé commun de l’ex-couple, en tenant à l’écart ceux qui lui rappelaient cette époque comme Julien Dray », témoigne un proche.
Lors d’un meeting à Rennes, elle a même piégé Royal, en la forçant à lui serrer la main sous l’objectif des caméras qu’elle avait fait convoquer. Royal s’est sentie blessée et avait même envoyé un SMS à Manuel Valls « Plus jamais ça… ».
Pour Trierweiler, le soutien de Hollande à son ex-épouse est insoutenable, et elle décide de répliquer sur Twitter, quitte à prendre le président à contre-pied. En quelques minutes le tweet déclenche une avalanche de commentaires négatifs sur les réseaux sociaux, les ricanements de la droite et la crispation de certains socialistes.
François Hollande lui-même, qu’elle n’avait pas prévenu, est sous le choc. Un de ses intimes confie « Le président était très énervé. Il l’a très mal pris. Elle a dépassé les bornes, cela risque d’écorcher son image. »
Mais la journaliste de « Paris Match » assume. Hier soir, elle n’entendait pas effacer son tweet ni présenter d’excuses. Et quand le camp Royal l’accuse d’obsession, la 1ère dame insiste en privé : elle n’a pas agi par jalousie et n’a pas le moindre doute sur les sentiments de François Hollande.
SOURCE : LE PARISIEN / LE FIGARO / LIBERATION
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