Le jour de la Saint-Valentin, sur Amazon.com, Nick Bergus, 32 ans, tombe sur un lien étrange : un lot de 500 préservatifs. Il trouve ça très drôle et décide de le poster sur Facebook, avec ce commentaire : « Pour la Saint-Valentin. Et tous les jours de votre vie. »
En l’espace de quelques jours, ses amis découvrent son message dans les pubs de leur page Facebook, avec son nom et sa photo ! Le réseau social a pris le post pour une recommandation et en a fait une annonce payée par Amazon.
Dans le jargon Facebook, on appelle ça un contenu sponsorisé.
Amazon est l’une des nombreuses entreprises qui paient Facebook pour générer ce genre de publicité automatique lorsqu’un membre clique sur « J’aime » en voyant leur marques ou lorsqu’il y fait référence d’une manière ou d’une autre.
Les utilisateurs acceptent de participer aux pubs, c’est précisé dans les conditions d’utilisation du site, à peu-près à mi-chemin d’un texte de 4 000 mots.
Facebook mise sur cette approche pour engranger plus de recettes publicitaires. Les membres n’ont pas toujours conscience que les liens et « j’aime » sont récupérés à des fins marketing.
- Aux investisseurs, le site a vendu l’idée que les consommateurs avaient moitié plus de chances de se souvenir d’une publicité recommandée par un « ami ».
- Aux utilisateurs, il a clairement stipulé qu’il était possible de modifier les paramètres de confidentialité pour ne pas convertir leurs « J’aime » en publicité dans les zones les plus en vue.
Pour les services marketing, les contenus sponsorisés sont synonymes d’économie. Pas de travail créatif, juste une simple récupération des intérêts signalés par les membres à leurs amis, que ce soit pour des préservatifs ou un homme politique…
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