Pour un psychanalyste, la quête du vêtement n'a rien de superficiel. "Elle témoigne de la nécessité, toujours renouvelée, d'habiter à la fois son corps et son époque." C'est dire si la tâche n'est pas simple.
Notre vestiaire répond à différentes fonctions sociales : une tenue plutôt stricte ou neutre pour aller au travail, des hauts talons ou de belles chaussures pour les soirées, des baskets et un jean pour le week end. Mais le problème c'est que la journée est pleine de situations "entre deux" où le vêtement n'est pas forcément adapté.
"Du coup, nous dit une universitaire spécialiste de la mode, l'uniformisation des tenues vers plus de confort et de pratique a gagné la société, au détriment de l'élégance."
En dehors des nécessités sociales qui impliquent un dress code, on s'habille aussi et surtout pour soi. Le même psychanalyste nous dit que "le vêtement peut permettre en soulignant une taille, en mettant en valeur une jolie partie de soi, de créer un corps nouveau".
Toutes les femmes ont une tenue "seconde peau", un vêtement doudou. Avec, on se sent à la fois en accord avec soi-même et calfeutrée, à l'abri des intempéries de la vie. Ce porte-bonheur est souvent en relation avec un évènement positif où l'on s'est sentie heureux. Et nous le portons pour les "grandes occasions", comme un rendez-vous professionnel important par exemple.
Et bien sûr, notre enfance joue un rôle dans la formation de nos goûts vestimentaires. Car on fabrique son style aussi par rapport à notre famille. Soit en restant fidèle à ce qu'on a vu, soit en prenant le chemin totalement opposé.
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