Bonbons tout roses, pain de mie moelleux une semaine après ouverture du sachet, crudités qui ne jaunissent pas, sauces pimpantes plusieurs semaines au réfrigérateur… Ces effets sont à attribuer aux additifs.
Les conservateurs évitent moisissures ou bactéries. Les antioxygènes empêchent l’oxydation des végétaux. Les émulsifiants améliorent la présentation. Les exhausteurs de goût font ressortir les saveurs. Et les colorants sont ajoutés pour leur effet visuel.
Pour bien les repérer mieux vaut connaître leur nom de code : La lettre E pour Europe, suivie d’un numéro qui indique leur catégorie : 100 pour les colorants, 200 pour les conservateurs, 300 pour les antioxydants, 400 pour les émulsifiants et épaississants…
Bien sûr on ne peut pas vous lister tous les produits à bannir mais on a quelques conseils à vous donner, alors écoutez bien :
- Pour les plats cuisinés, mieux vaut privilégier ceux vendus au rayon frais.
- Pour les bonbons, préférez ceux au miel ou les artisanaux.
- Christophe, ça c’est pour toi spécialement, pour les saucisses et les terrines charcutières, il faut bien lire la composition, certaines sont moins honnêtes que d’autres.
- Enfin pour les pizzas et les quiches, celles au rayons surgelés s’en sortent bien, mais vérifier quand même les étiquettes.
Tous les additifs ne sont pas à jeter, certains sont parfaitement naturels, même si la plupart d’entre eux ne sont pas utiles comme les colorants et les émulsifiants.
Le Dr Chevalier, nutritionniste, explique que « la présence d’additifs est très variable selon les produits et les marques. Certaines carottes râpées en barquette peuvent en contenir une quantité impressionnante, et d’autres aucun. Il faut étudier chaque produit au cas par cas : Evitez les produits qui en contiennent plus de 3. » Mais c’est parfois un exercice difficile : Top Santé a recensé 16 additifs dans un croque-monsieur, 11 dans des yaourts allégés aux fruits.
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