Aujourd’hui sort « Le Prénom » au cinéma avec Patrick Bruel et Charles Berling. Nous aurons l’occasion de vous en reparler dans la chronique.
Mais derrière ce film se cache une question sérieuse : peut-on donner n’importe quel prénom à son enfant ?
François Bonifaix, psychanalyste et auteur du Traumatisme du prénom explique que « la législation de 1993 a bouleversé la donne. Depuis cette date, l’officier d’état civil, qui avant pouvait refuser un prénom, est maintenant obligé de le notifier sur l’acte de naissance, quel que soit le choix des parents ! S’il le considère contraire aux intérêts de l’enfant, il devra saisir le procureur de la République qui, à son tour, saisira éventuellement le tribunal aux affaires familiales. » Tout une affaire…
Mais vu que la démarche est si compliquée, elle est très rarement faite.
La conséquence : certains parents s’engouffrent dans la brèche, rivalisent d’imagination et prouvent que le pire n’est jamais atteint !
Pour preuve, les gamins baptisés Goldorak, Feeling, Playboy, Beckham et même Périphérique !
Alors oui les cas extrême comme Titeuf sont recalés par les juges. Mais les parents sont très rarement embêtés. La preuve, Cécile Duflot a appelé sans problème sa dernière fille Térébentine.
En France, les parents restent quand même très prudents. Ce n’est pas comme aux Etats-Unis où les prénoms renvoyant à des marques, comme Gap ou Timberland, sont légion.
Chez nous la tendance est plutôt aux variations et aux orthographes fantaisistes, comme Tome au lieu de Tom. Aujourd’hui on assiste plus à un retour vers les valeurs sûres et les prénoms anciens avec Jules, Louise et Rose.
SOURCE : VERSION FEMINA
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