Au pays de la gastronomie, parler de jeûne peut choquer. Pourtant ailleurs, le jeûne n’a rien d’incongru. Par exemple, en Allemagne, plus de 15% de la population déclare s’être déjà privée de nourriture, la sécurité sociale rembourse les cures de jeûnes et certains hôpitaux publics soignent les maladies articulaires, le diabète et l’hypertension via des jeûnes d’une à 2 semaines.
Alors ont-ils raison ? En tout cas l’actualité scientifique se pose la question.
En Janvier dernier une étude de la Harvard School of Public Health montre qu’une restriction alimentaire avant une opération chirurgicale contribuerait à éviter certaines complications.
Dans la foulée, un professeur de biologie à l’université de Californie du sud, affirme que, chez les rats, la réduction de la consommation alimentaire ralentit la croissance et la propagation du cancer.
Enfin, le Professeur Mark Mattson, responsable d’un département de neuroscience déclare que 2 jours de jeûne par semaine protégeraient de la dégénérescence cérébrale.
Car lorsqu’on jeûne, de nombreux paramètres sanguins comme le cholestérol se normalisent, la régénération cellulaire s’active et les défenses immunitaires augmentent.
Mais attention, un jeûne ne doit jamais être fait sans encadrement médical. Il faut suivre une méthode précise.
En France, la pratique est encore assez décriée. Les médecins peuvent accepter le jeûne si on est en bonne santé et bien suivi médicalement, mais ne veulent pas entendre de la pratique en cas de la maladie. Attention aux titres accrocheurs !
SOURCE : ELLE
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