Alors que l’on célèbre la 12ème Journée du sommeil, une étude réalisée par l’Institut national du sommeil et de la vigilance, montre que si la durée moyenne se stabilise autour de 7h5 en semaine et 8h11 le week end, ce n’est pas assez. Il y a 50 ans nous dormions 1h30 de plus.
COMMENT EXPLIQUER NOS INSOMNIES
L’abus d’écrans : Il est loin le temps où l’on s’endormait tous devant la télé. Il y a 30 ans, après 22h, il n’avait plus rien en dehors de quelques films ennuyeux. Aujourd’hui, c’est devenu l’heure où les chaînes diffusent des émissions, politiques ou culturelles, que les gens et notamment les jeunes regardent.
Autre fléau pour notre sommeil, les réseaux sociaux. Sylvie Royant-Parola, responsable d’un centre d’exploration du sommeil explique que « sur ces réseaux il faut faire de bons mots, dire des choses intelligentes, ce qui demande d’être alerte ». Aucune chance donc de s’assoupir devant Facebook ou Twitter.
Les horaires décalés : Près de 20% de la population active, travaille, comme nous, en horaires décalés ou de nuit. Ces rythmes atypiques peuvent conduire à un bouleversement de notre horloge interne et à un déficit de sommeil. Il existe des formations afin d’apprendre à mieux repérer ses cycles de sommeil.
Des siestes trop longues : Lorsqu’on ne dort pas assez, on ne peut pas faire autrement que de récupérer le week-end. Nous passons presque 5 heures de plus au lit qu’en semaine. On se réveille plus tard et surtout on fait des siestes. Leur durée moyenne est de 57 mn. Beaucoup trop long selon les spécialistes. Une sieste réparatrice ne doit pas dépasser 45 mn (la durée idéale étant de 20 mn). Sinon l’organisme doit en permanence s’adapter et c’est la raison pour laquelle on se sent fatigué le lundi.
Mais nous restons tout de même les plus gros dormeurs du globe, devant les Etats-Unis, l’Espagne et le Canada !
SOURCE : LE PARISIEN
Nous ne dormons pas assez, mais quand l'on voit qu'on est les plus gros dormeurs du globe ça devient inquiétant
Rédigé par : DockLiterie | 16 mars 2012 à 10:04