Partout, netbooks, smartphones et tablettes nous accompagnent.
Pour preuve : 12 millions de smartphones se sont vendus cette année contre moins de 3 millions en 2009.
DE FAUX VRAIS DOUDOUS
Envisager une séparation, même courte, avec notre téléphone, revient pour les plus accros, à se voir amputés de leurs super pouvoirs.
Virginie, conseillère financière de 28 ans, raconte : « Quand la batterie de mon téléphone me lâche et que je n’ai pas d’ordi sous la main, ça me stresse. Je me retrouve comme vide. Du coup, mes chargeurs sont au fond de mon sac pour pouvoir recharger illico, quitte à squatter la prise d’un café. »
Nos réactions quand on perd ou casse notre téléphone ou lorsque le réseau tombe en panne, en disent long : Ce ne sont pas des objets comme les autres. Avec leurs coques et leurs housses protectrices, ils ne sont plus ces appareils techniques et froids d’avant.
Pour le Professeur Roland Jouvent, psychiatre, on peut comparer ces fidèles assistants à des doudous pour adultes. A une différence près : « Un vrai doudou apaise. Celui-là sonne, excite la curiosité sans procurer le rassasiement car un Google est sans limite, inépuisable et jamais fatigué de répondre… »
LA SOLUTION POUR NE PLUS ÊTRE ACCRO : LA DIETE TECHNOLOGIQUE
Très en vogue aux Etats-Unis, où elle porte le nom de digital sabbatical (congé sabbatique numérique), c’est une mise au vert totale d’une journée à plusieurs mois. Idéale en cas de surmenage mais difficilement réalisable dans un cadre professionnel au-delà du week end. Pour recharger les batteries, le Pr Jouvent prescrit une modération sur la longueur, avec mise en veille de 5mn toutes les heures de surf/travail/gaming, « sans oublier de fermer les yeux, car il y a une fatigue visuelle ».
SOURCE : VERSION FEMINA
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