"Joseph, notre père était un macho vieille école : s'il disciplinait ses enfants, c'était par sa amour. A coups de ceinturons et de répétitions incessantes, en nous interdisant d'aller jouer dehors. La musique nous a soudés. Sans la détermination de mon père, nous n'aurions pas connu cette carrière. Michael avait très peur de lui. Il l'a longtemps haï. Mais sur la fin, il lui avait pardonné sa dureté."
NEVERLAND, LA REVANCHE SUR NOËL
"Notre religion, les Témoins de Jéhovah, nous interdisait de le fêter. En 88, quand il a bâti Neverand, les médias l'ont comparé à une reproduction de Disneyland. C'était plus personnel que ça. Je l'ai vécu comme un flash-back de nos Noëls idéalisés : les lumières, le sapin décoré 365 jours par an, la boutique de confiseries gratuites. Neverland avait ressuscité son enfance."
SES PROBLEMES AVEC LA JUSTICE AMERICAINE
"Lors de son procès pour pédophilie en 2005 il se sentait incompris. Je n'avais jamais été témoin d'une telle souffrance chez lui. Je me suis préparé à l'éventualité de le kidnapper avant le verdict. J'avais affrété, en secret, un jet, au cas où le procès tournerait en sa défaveur, pour l'emmener dans un endroit où la justice américaine ne pourrait pas l'atteindre. Il n'était pas question que mon frère soit jeté en prison. Il n'y aurait pas survécu."
SA DISPARITION, TOUJOURS UN MYSTERE
"Il avait perdu 9 kg le mois qui a précédé sa mort. La dernière semaine, il était sorti de scène soulevé par 2 gardes du corps, trop faible pour tenir debout. Si la famille avait été au courant de son état, nous l'aurions emmené à l'hôpital. La police a classé sa mort comme un homicide, mais je pense que l'on va découvrir d'autres secrets dans quelques années."
"You Are Not Alone : le vrai Michael dans les yeux de son frère"
SOURCE : LE PARISIEN / AUJOURD'HUI EN FRANCE
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