L'e-adolescence est bien réelle. Les 13-17 ans font leur éducation sentimentale en grande partie à travers le téléphone portable et les réseaux sociaux, sorte de cours de récré démultipliée.
Par conséquent, un élève qui n'en est pas encore équipé reste sur le banc de touche.
Pour commenter l'étude, 2 collégiennes de 14 ans, Emma et Séverine une de Normandie et l'autre d'île de France ont été invité à livrer ce qu'elles taisent à leurs parents.
1ère conclusion de l'étude : "Une relation entre adolescent débute par un changement de statut sur Facebook." Passer de célibataire à en couple serait désormais perçu par les amis comme une déclaration officielle. Les 2 collégiennes approuvent.
Selon elles, la vie amoureuse, surtout au collège, est essentiellement virtuelle. Les outils technos permettent une sorte d'apprentissage avant de passer au tête-à-tête.
Ce que l'étude ne détaille pas, Emme et Séverine s'en chargent. Dans leurs collèges, on mesure non seulement sa cote de popularité au nombre d'"amis" sur Facebook, mais aussi son pouvoir de séduction à coup de commentaires et de pokes.
POURQUOI LES APPELS TELEPHONIQUES SE PERDENT-ILS ?
"Les appels vocaux sont perçus comme étant plus adaptés aux adultes". Les prétendus amoureux ne se téléphonent pas C'est la 2ème conclusion de l'étude. Mais pourquoi éviter de s'appeler ?
Séverine répond : "Dans la vraie vie, il y a beaucoup de conflits, d'engueulades. Pas dans le virtuel. Ça roule" Emma confirme : "Le virtuel, c'est pratique pour les timides, ça leur donne confiance en eux. Mais le problème avec Facebook, c'est que trop de monde s'en mêle, ça complique tout".
Séverine termine sur une note d'humour mais bien réelle : "A force d'être sur le Blackberry, on chope des tendinites au pouce."
SOURCE : LIBERATION
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