Selon les calculs de Capital, il flamberait au bas mot 6,5 millions € par an. Il doit assurer l'entretien de ses 4 propriétés, rembourser ses emprunts, payer les salaires de ses gardiens, nurses, coachs, comptables et attachées de presse, verser d'énormes honoraires d'avocat, payer des factures astronomiques de restaurants étoilés ou de location de jets privés, sans parler de ses impôts et de la note du shopping frénétique de son épouse Laetitia, qui court les boutiques de luxe du matin au soir.
Tant que ses albums se vendaient comme des petits pains, personne ne voyait le problème. Mais ce n'est plus le cas. "Jamais seul", son dernier opus s'est vendu à 175 000 exemplaires, peut-être à cause du choix de Matthieu Chedid comme compositeur, trop pointu pour ses fans.
Autre énorme revers : il vient de perdre son contrat avec Optic 2000, qui lui rapporterait 500 000 € par an.
Mais Johnny n'a jamais su s'entourer. Sur les conseils d'un obscur avocat fiscaliste, il s'est fait domicilier en Suisse, dans un somptueux chalet de Gstaad, acquis pour 3 millions € et dans lequel il ne passe même pas 1 mois par an.
Grossière erreur : depuis, il doit payer chaque année au canton de Berne un "forfait fiscal" de 724 000 €. Et puisque la presque totalité de ses gains étant réalisée dans l'Hexagone, il doit comme tout le monde payer son impôt sur le revenu.
Autant dire qu'il a grand besoin des recettes de sa prochaine tournée. A l'automne 2010, il s'était précipité chez son producteur de l'époque, JC Camus pour lui demander une avance de 12 millions €. Outré par son refus, le chanteur est parti en claquant la porte et a filé chez Gilbert Coullier qui n'a pas hésité à se jeter à l'eau.
Ok pour les 12 millions. Au mois de Janvier 2011, le producteur a versé un 1er acompte de 4 millions à la nouvelle société de Johnny, baptisée Mamour dont la gérante n'est autre que Laetitia.
Ayant pris conscience de son influence néfaste, Johnny a donné depuis quelques mois un grand coup de balai dans son entourage. L'artiste a enfin promis d'être sage. Mais cela ne l'empêchait pas de continuer de payer des tablées de 12 personnes au restaurant après ses performances au théâtre.
SOURCE : CAPITAL
Commentaires