La police dispose depuis peu de nouveaux outils qui lui permettent de savoir à peu près tous des échanges numériques. Elle a placé en 2010 plus de 20 000 lignes cellulaires sous écoute judiciaire.
LA MEMOIRE DU MOBILE
Quand bien même vous auriez tout écrasé, des logiciels sont fournis par les fabricants de smartphones pour restaurer les données, notamment le journal des appels. Sachez que si vous avez un Blackberry, la mémoire se perd très difficilement
Par ailleurs, la carte SIM de l'appareil, même endommagée peut dévoiler ses secrets. Des analyses fines permettent de lire des résidus de données qui seront ensuite assemblés, comme un puzzle.
LES DONNEES DE CONNEXION
La loi fait obligation aux opérateurs de conserver un an les données de connexion des lignes attribués, c'est-à-dire les numéros appelant et appelés, y compris lors d'échanges de SMS, les heures de début et de fin d'appel et les bornes activées lors de la connexion.
LE CONTENU DES MESSAGES
Officiellement le contenu des textos n'est pas archivé par les opérateurs. Mais un technicien concède que "techniquement la chose est possible". Et même réalisée, puisqu'un texto dont l'envoi échoue est renvoyé 3 jours plus tard en cas de saturation du réseau.
Légalement la police ne peut se faire transmettre les contenus qu'à compter d'une demande formulée dans 2 cadres précis.
- D'abord pour une écoute administrative, visée par Matignon, pour prévenir le terrorisme, l'espionnage économique, le crime organisé, la reconstitution de ligne dissoute ou pour des motifs de sécurité nationale.
- Ou bien dans le cadre d'écoutes judiciaires réclamées par un magistrat.
SOURCE : LE FIGARO
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