Pour mener l'enquête, l'association de consommateurs a démarché plus de 1 000 agences en vue de louer un 2 pièces de 40m2. A chaque fois le locataire mystère gagnait 3 fois le montant du loyer et n'avait pas de garant.
DES DEMANDES ILLICITES
62 % des agences n'ont pas hésité à réclamer des documents strictement interdits comme l'attestation de l'employeur, une photographie d'identité ou encore autorisation de prélèvement automatique.
L'enquête note que les agences de réseaux comme Foncia et Guy Hocquet sont les plus friandes de documents illicites.
DES HONORAIRES PROHIBITIFS
Les honoraires réclamés aux locataires sont jugés "prohibitifs". Dans 70 % des cas, ils correspondent à près d'un mois de loyer mensuel hors charges.
L'UFC affirme que l'agence doit seulement facturer au locataire la rédaction du bail.
DES INFORMATIONS MANQUANTES
L'association signale aussi un défaut de transparence : dans 21 % des cas, les prix pratiqués sont dissimulés, alors qu'une loi vieille de 20 ans exige leur affichage. "Plus d'une agence sur 5 ne respecte pas la loi", s'indigne l'association. De plus, 28% des agences n'affichent pas le diagnostic de performance énergique du logement, alors que la loi l'impose depuis près de 4 mois.
CONCLUSION cinglante de l'association : les agences immobilières sont au service du bailleur et non du locataire.
SOURCE : LE PARISIEN / FRANCE-SOIR
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