Plus de 300 personnes sont sur le pont pour assurer le bon fonctionnement de l’examen pour les 100 000 lycéens d’Ile de France. La même scène se déroule dans les 30 académies françaises.
EN VRAC : 4 millions de copies, 5 000 centres d’examens, un coût de près de 50 millions d’euros, soit près de 80 € par candidat.
LES DIFFERENTES ETAPES
La 1ère étape n’est pas forcément la plus passionnante : il s’agit de négocier avec les 4 500 centres d’examens l’effectif de candidats qu’ils accueilleront pour les épreuves du mois de Juin de l’année suivante.
2ème étape : C’est en décembre que se dessine la clé de voûte de l’examen, à savoir la conception des sujets. Un processus quasiment plus sécurisé que l’impression de billets de banque. Pour chaque matière, une 10aine de personnes conçoivent des sujets différents. Au final en Janvier, seuls 2 sujets par matière seront finalement choisis parmi cette 10aine : celui sur lequel plancheront les candidats et un sujet dit de « secours » prêt à être imprimé en cas de suspicions de fuite.
« Les candidats ont tendance à imaginer que les sujets, notamment de philosophie, d’histoire ou géographie, auront un rapport avec l’actualité alors qu’ils ont été imaginés plus de 6 mois avant… », s’amuse un enseignant. « Ce n’est pas forcément la peine de chercher cette année autour du thème de la sécheresse en géographie ou de celui de la morale en politique pour la philo… »
Ensuite commence un travail de bénédictin qui se déroule dans la plus grande discrétion dans le bureau fermé de chaque proviseur : compter le nombre de paquets de sujets scellés, les repartir par salles pour enfin les enfermer dans un coffre-fort dont seuls 2 personnes connaissent le code.
Avant le grand jour, les services des examens des différentes académies doivent encore gérer une étape essentielle : organiser les flux de surveillants et de correcteurs salle par salle, épreuve par épreuve, matière par matière.
Les surveillants qui devront porter une attention particulière aux Smartphones, nouvel outil pour les antisèches.
SOURCE : LE FIGARO
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