Assis sur des tabourets, des personnes autoproclamées « agents antistress » proposent des massages gratuits.
En rang d’oignons, aimables et concentrés, ils palpent dos crispés ou lombaires fatigués. Ils préfèrent parler de « gestes décontractants » car ils ne veulent pas concurrencer les kinés.
Ils ont suivi néanmoins une formation… d’une demie heure !
10 minutes d’un « soin » sans prétention. Et le massé, souvent un touriste, repart ravi.
QUI SONT CES AGENTS ANTISTRESS
Coach sportif, prof de français particulier, autoentrepreneuse, une étudiante en ostéopathie ou encore des retraitée forment ces masseurs de rue. Ils exercent leurs talents sur les muscles de Parisiens épuisés.
« L’Amérique du Sud a des cireurs de chaussures, la France a désormais des masseurs de rue… »
D’OU VIENT CE CONCEPT ?
L’inventeur du concept d’agent antistress », est André Choukroun, dit « Tchouk », un homme de 68 ans. Il a suscité ainsi plusieurs opérations de massages gratuits en province, dans des entreprises, dans le TGV. Il a créé pour cela une association, La Décontraction à la Française.
Principe : « Toute personne qui en a besoin peut décrocher un complément de revenu. ». Et les volontaires accourent quand ils ont compris que le seul investissement est un tabouret et un désinfectant pour les mains !
COMBIEN CA COUTE !
Le métier peut rapporter. Les passants donnent généralement entre 0 et 10 €, souvent 5, parfois même 20, notamment les touristes étrangers. Une « masseuse » affirme avoir touché 112 € un jour de grand soleil !
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