De plus en plus d’icônes décédées font leur apparition dans des publicités pour vanter les bienfaits d’un produit. Un commerce qui peut rapporter gros aux héritiers.
Marylin Monroe et John Lennon vantant la nouvelle voiture de Citroën ; ou encore Steve McQueen valorisant un parfum et des lunettes de soleil Persol au volant de sa Jaguar… Les stars disparues font désormais le bonheur des annonceurs publicitaires qui ne reculent devant rien, même lorsqu’il s’agit d’associer des icônes disparues à des produits parfois très éloignés de leurs valeurs.
Emmanuel Pierrat, avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle se souvient « d’avoir retrouvé des lettres de Pablo Picasso où il expliquait n’avoir jamais passé son permis, parce qu’il avait les voitures en horreur. S’il s’avait qu’il était l’ambassadeur d’un monospace, il s’étranglerait ! »
Un véritable commerce
Lorsqu’une icône s’éteint, si elle n’a laissé aucune clause particulière dans son testament, ses ayants droit peuvent utiliser son image et son patrimoine comme bon leur semble.
Ainsi, dans la publicité actuelle pour la DS3 de Citroën, c’est une doublure qui parle à la place de Marilyn Monroe. Preuve que l’on peut faire dire ce que l’on veut à une star décédée tant que l’héritier est d’accord. D’autant que cela peut lui rapporter gros.
« Pour un mythe cela se chiffre en millions d’euros », confie une personne du milieu.
Même lorsque les droits à l’image tombent dans le domaine public (dès la mort de l’icône pour une photo, 50 ans après la date de l’interprétation pour une vidéo), il est rare que les héritiers ne soient pas « remerciés » financièrement.
Et pour une grande marque, choisir une star disparue présente un avantage : il ne sera jamais mêlé à une actualité scandaleuse durant la campagne de pub.
Source : France-Soir
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