Alors que la période des examens
se termine, une étude fait enfin le point sur l'ampleur de la
tricherie, qui n'avait jamais été évaluée
en France. Et elle apparaît massive !
70,5 % des étudiants français
avouent avoir triché lors de leur scolarité.
La fraude au bac existe depuis la
création de ce diplôme, mais aujourd'hui, les nouveaux
outils de communication, comme le téléphone portable et
Internet, ont beaucoup transformé les moyens de tricher.
Côté méthode :
l'antisèche reste le moyen le plus fréquent. Et
demander, ou donner, la réponse à un autre étudiant
est aussi une méthode rqui perdure.
A l'université, les champions de
la triche, ce sont les étudiants de sciences et de
technologies.
Ce qui est étonnant, c'est que
les étudiants faibles tricheraient moins. Ils se contentent
sans doute de ce qu'ils ont. Mais les bons élèves
élèves eux ne supportent pas l'échec. Ils ne se
contentent pas de la moyenne, et préfèrent tricher pour
obtenir des résultats encore meilleurs.
Si le phénomène touche
toutes les catégories sociales, les filles sont moins
concernées que les garçons. D'ailleurs en
mathématiques, par exemple, 53 % d'entre elles considèrent
que demander à quelqu'un le résultat d'un exercice,
c'est tricher, alors que seul 38 % des garçons le
reconnaissent.
Lefigaro.fr