Les apéros géants se sont multipliés ces derniers mois.
Ce soir, il y en a deux de prévus : à Nantes et à Montpellier, avec plus de 10 000 participants prévus à chaque fois.
Si à Nantes, l'apéro aura lieu sous haute surveillance, à Montpellier, il a carrément été interdit.
Le phénomène prend de l'ampleur : de 4000 personnes à Nantes en novembre dernier pour le premier apéro, on en attend près de 50 000 pour celui de Paris le 23 mai.
Pour les jeunes, c'est l'occasion de se retrouver entre amis et de faire des rencontres autour d'un verre.
Mais officiellement, c'est illégal : la loi dit que les personnes organisant « une manifestation sur la voie publique sans avoir fait une déclaration préalable » risquent six mois de prison et 7500 euros d’amende.
Alors faut-il les interdire ?
On encourage plutôt les municipalités à co-organiser l'événement pour qu'il y ait un réel encadrement...
ça rappelle les raves parties, qui était encore illégales il y a cinq ans :
aujourd'hui, elles doivent être autorisées par la préfecture, mais elles sont légales.
Direct Matin
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