Les politiques, les grands patrons ou encore les footballeurs n'ont pas le monopole de la langue de bois.
Nous l'utilisons tous.
Qui n'a jamais fini par lâcher à la maîtresse de maison « Bon c'est pas tout ça, mais il y en a qui travaillent demain ! ».
C'est ce que Gilles Guilleron, linguiste, explique dans son livre « Langue de Bois ».
Généralement, nous utilisons la langue de bois pour faire face à une situation gênante, ou à un tabou comme la maladie, la mort ou la sexualité.
On dira que « c'était un bon vivant » pour ne pas dire que « sa cirrhose lui a été fatale » par exemple.
La langue de bois permet alors d'avancer prudemment, sans risquer les polémiques.
Ce n'est pas toujours un défaut surtout lorsqu'elle évite d'infliger une réalité trop difficile.
« Langue de Bois » de Gilles Guilleron
First Edition 9,90 €
Le Parisien/Aujourd'hui en France
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