18-05-09
Ces ampoules consomment moins d'énergie que les incandescentes, mais elles ne seraient pas aussi écolos qu'on veut nous le faire croire.
Même si sa durée de vie est 2 à 3 fois plus longue, la lampe Fluocompacte recèle de nombreuses zones d'ombre.
Elle polluerait, par exemple, parce qu'elle est classée « déchet dangereux », car elle contient du mercure.
Plus inquiétant encore, seulement 31% des lampes fluorescentes mises sur le marché sont traitées à la fin de leur vie.
Un bonne dose de mercure et de poudre se trouvent donc dans les poubelles et la nature.
Autre inquiétude : si l'on casse une de ces ampoules, il est notifié de ventiler la pièce et d'utiliser le balai et non l'aspirateur, pour éviter de diffuser des particules.
Mais les agences pour l'environnement répondent qu'il n'y a pas d'inquiétude.
Pour Marianne, il s'agirait donc d'un lobby de grands fabricants.
En fait, si les fabricants nous demandent d'adopter les « basse-conso », c'est aussi pour rentabiliser le coût de la recherche.
Au final, la lampe la plus écologique est celle que l'on éteint, conclue Marianne.
Lu dans Marianne