Le Grand Morning sur RTL2

NATURE – LES ARBRES ONT LA COTE

Avec l’avènement des nouvelles technologies, on est en droit de se demander si elles ne vont pas contre la nature et son développement. Eh bien, avec cette chronique, vous allez voir que la nature a encore des cartes à jouer, et pas des moindres :

- L’arbre à vent : C’est un système éolien en forme d'arbre dont les feuilles agissent comme de mini éoliennes capables de produire de l’électricité. Le but est de recueillir tout le potentiel énergétique des courants d’air et des vents.L’avantage, c’est qu’on peut rajouter des « feuilles » en fonction de ses besoins en électricité.

Le premier arbre capable de produire de l’électricité pour une maison de quatre personnes vient d’être planté près de la Rochelle et a la taille d’un marronnier (8m de haut). Allez voir sur www.arbre-a-vent.fr

­- Le distributeur planteur d’arbres : Les banques américaines, conscientes de leur mauvaise image, ont décidé de se servir de la nature pour redorer leur blason. La TD Bank a décidé de transformer quatre de ses distributeurs, ou ATM (comme ils sont appelés aux Etats-Unis) en « A-Tree-Ms ». (T’as compris ?!)

Pour chaque transaction et retrait effectué sans papier ni enveloppe, la banque s’engage à planter un arbre dans New York.

On termine avec une initiative très amusante du musée de Nature & Science de Denver et son exposition « MythBusters : The explosive Exhibition », l’équivalent d’ « On n’est pas que des cobayes » aux Etats-Unis. Elle s’est donné comme mission de répondre à des questions intemporelles comme : les tartines tombent-elles toujours du côté beurré ? Le musée a donc décidé de vérifier, à l’aide de Twitter, si effectivement, parler aux plantes évitait de les voir mourir.

Pour ça, les internautes du monde entier sont invités à se rendre sur le site www.talktoaplant.com pour envoyer des messages à une plante, qui lui sera ensuit récité oralement grâce à des enceintes, et le système tweet-to-speech. Chacun peut alors voir l’évolution de la plante, et vérifier si l’adage dit vrai.

NATURE – STOP AUX DOUCHES !

On savait déjà grâce aux dermatologues que trop se laver pouvait causer des irritations sur les zones les plus sensibles de notre corps. Pareil pour les shampoings : il faut absolument les espacer pour le bien du cuir chevelu et des follicules.

Mais la nouvelle tendance « écolo-beauty » va plus loin :  ! A en croire les spécialistes, ce serait non seulement bon pour la planète (et les factures) mais aussi pour la peau.

Ce nouveau phénomène qui répond au doux nom de "Cleansing Reduction" (réduction des toilettes, et donc des douches et bains) commence même à prendre de l’ampleur.

Selon le Daily Mail nos voisins d'outre-Manche seraient déjà 41% d'hommes et 33% de femmes à ne plus se doucher tous les jours pour le bien de leur peau… et de la planète.

La rumeur voudrait d'ailleurs que les Brangelina (Angelina Jolie et Brad Pitt) soient, eux aussi, de fervents adeptes de ce concept.

Facile à imaginer, surtout avec l’info que Christophe nous a donnée hier. Tu sais Brad utiliserait une potion maison pour se nettoyer à base de jus de citron, eau et vinaigre de cidre de pomme.

Angelina a quand même ses limites : une seule douche. Oui. Mais pas cette mixture pour se laver. Elle trouve qu’il sent le chien de berger et les enfants l’appellent Stinky Daddy/ Papa qui pue.

Ecolo, peut-être, si l’on n’abuse pas des lingettes, déos et shampoing secs… Mais pas très glam en tout cas…

NATURE - SILEX STYLE

Christophe, je t'emmène dans la Nature pour que tu retrouves tes instincts les plus bestiaux… On va réveiller l'animal qui sommeille en toi ! 30 fois par an, une tribu de savants remonte le temps ! Habillés de colliers avec des pattes de blaireau, des dents de ragondin et des bois de cerf, ils se retrouvent pour participer aux Jeux Préhistoriques ! Une compétition mi-sérieuse, mi-extravagante menée par de grands enfants. Sorte de déconnade scientifique. Idéal pour toi, Christophe !

L'épreuve reine, c'est le tir à l’arc ! Le but étant de s’amuser bien sûr, mais aussi et surtout de faire avancer la science.

Et l’air de rien, au fil des épreuves, les connaissances progressent. Un ancien biologiste raconte s’être aperçu que « par exemple, pour fabriquer les cordes des arcs, les fibres d’ortie n’ont rien à envier aux fibres modernes. »

Au fil du temps, les joyeux chercheurs du début ont été rejoints par des passionnés, des amateurs ou de simples curieux. Pour le sport et la science, mais aussi -et là, ça va te plaire !- : le repas du samedi soir !

Par exemple, pour les derniers Jeux qui se sont déroulés à Arudy, petit village du haut Béarn, le cuisinier a mijoté un sanglier offert par les chasseurs de la vallée.

L’autre rendez-vous attendu est le concert de « musique préhistorique », où l’on souffle dans des flûtes en os de vautour et frappe avec des bâtons sur des phonolithes (des pierres qui émettent des sons).

Mais le clou des Jeux reste le propulseur, une corde reliée à une lance ! C’est le Graal, l’instrument dont rêvent tous les initiés.

Mais qui ne sauterait pas de joie à l'idée de toucher un objet utilisé il y a 10 000 ou 20 000 ans…

NATURE – FAITES POUSSER UNE FERME

Bonne nouvelle : on mange de plus en plus bio ! Mais paradoxe, on importe 1/3 des produits bio consommés en France. Beaucoup moins bio pour la planète du coup…

Quand en plus on sait que 200 fermes disparaissent chaque semaine et que 1 300 hectares sont recouverts de béton et de bitume, il est temps de réagir !

Pire. Quand un agriculteur veut acheter des terres, c’est quasi mission impossible pour trouver les fonds nécessaires.

C’est donc là qu’intervient l’association « la Foncière de Terre de liens ».

Le principe : On devient actionnaire d’une terre comme on investirait dans l’immobilier. Et un agriculteur se charge de l’exploiter de façon solidaire et responsable.

Une fois le projet trouvé, l’association investit l’argent que nous lui confions pour acheter des terres qu’elle loue à un prix raisonnable à des agriculteurs bio.

Ces terres ne seront ensuite plus jamais à vendre. Un bon moyen de protéger la terre avec un « t » minuscule »

Alors, comment ça marche ? : Pour devenir actionnaire, il faut débourser 102€ par action + 5  de frais de dossier. On peut soit choisir un projet qui nous tient à cœur, soit laisser faire la Foncière.

En 6 ans, 2 000 ha, 125 bâtiments agricoles et 34 maisons d’habitation pour les fermiers ont été achetées.

Qu’est-ce qu’on y gagne ? : Ce n’est pas un don, mais il ne faut pas non plus espérer s’enrichir. En 6 ans, l’action a gagné 2%. Mais c’est une bonne action.

NATURE – NOS POUBELLES PARLENT POUR NOUS

Pendant 20 ans, les deux hommes ont épluché les poubelles des stars mais aussi celles d’inconnus aux quatre coins du monde.

Par exemple, dans celle de Mick Jagger on trouve : Des montagnes de bouteille d’eau Evian, une seule bouteille de rouge, du coca, beaucoup de fruits, de la pâtée pour chats et quelques légumes… On est loin de l’image des rebelles du rock.

Mais après les poubelles de stars, Mouron et Rostain se sont tournés vers les anonymes. Et contre toute attente, la façon de consommer est assez proche d’un pays à l’autre. Par exemple, la poubelle d’une famille japonaise regorge de paquets de chips, de canettes de bière et de thé.

Grosse consommation en Indonésie : Conserves Campbell’s, McDo, des bonbons, des journaux anglais (The Sun…) et des cigarettes.

Alors que dans une poubelle du Malawi, on trouve presque exclusivement que des épis de maïs.

Finalement en analysant les poubelles du monde entier, on peut faire deux constats : 1- La surconsommation n’est plus en marche, elle est bien là ! et 2- On trouve des produits français dans le monde entier. Montebourg va être ravi.

Mais il manquait évidemment une poubelle, la tienne Christophe, et voilà ce que j’ai trouvé : 5 bouteilles de rosé, 8 paquets de charcuterie, un vieux magazine du Randonneur en folie et une paire de lunettes bleues, surement celles de Michou !

Les deux hommes ont sorti un bouquin avec toutes leurs photos d’art des poubelles. Ça s’appelle « Autopsie », aux éditions de la Martinière.

NATURE – UN MENU DIFFERENT CHAQUE JOUR

Il y a un peu plus d’un mois, un restaurant pas comme les autres a ouvert ses portes au Danemark, à Copenhague.

Son principe : Créer des menus en piochant dans les ingrédients que jetent les supermarchés. Une bonne solution au gâchis alimentaire.

L’endroit s’appelle « Rub og Stub » que l’on pourrait traduire par « Tout sans exception ».

Alors, rassures-toi, la patronne se défend d’être une adepte de l’exploration des poubelles : la nourriture est récupérée avant de tomber dans les ordures.

« On a eu de tout, raconte la patronne. Des côtes d’agneau aux magrets de canard, en passant par de gros sacs de raisons et des laitages, la plupart très proche de la date de péremption. »

L’avantage c’est que la carte change tous les jours. Forcément. Mardi dernier, c’était fricadelles et chou rouge + salade de pâtes, muffins aux pommes et glace au nougat.

Le restaurant a déjà annoncé qu’il versera ses bénéfices à des associations humanitaires en Sierra Leone.

Et dans l’esprit, je recycle et ça paie ! Samedi prochain à Paris aura lieu la 5^ème édition de la Recycling Party à la Cigale. Le concept est simple : Vous venez avec un appareil à recycler, en échange, on vous donne une place pour le concert. Et c’est Puggy qui joue cette année (on les avait reçu à Bordeaux).

NATURE – LA BANANE, L’AVENIR

Face à l’épuisement annoncé des ressources en pétrole, il était urgent de trouver une ressource alternative.

Eh bien, c’est une étudiante turque de 16 ans qui a trouvé LA solution. Elle a découvert après deux ans de recherches un moyen de transformer la peau de banane en plastique.

Une trouvaille qui lui a valu d’être remarquée par le magazine Scientifc American (Pour la science, en français).

En clair, plus besoin de pétrole pour fabriquer du plastique.

Son projet plait tellement, qu’elle a déjà reçu une bourse de 50 000 dollars et a participé au concours pour jeunes chercheurs organisé le mois dernier par Google.

Mais ce n’est pas la seule à se soucier du sort de notre planète. Un jeune hollandais, horrifié par les montagnes de déchets sur l’Île des Açores, au Portugal, a une idée : Filtrer l’eau pour retenir les déchets… pas les poissons !

A l’aide d’un immense filet, pas trop fin pour ne pas attraper le plancton, il compte repêcher toutes les particules de plastiques pour les extirper de l’eau. L’installation, entièrement écologique, flotterait au gré des marées pour utiliser le moins d’énergie possible.

Des investisseurs sont déjà emballés par l’idée, qui pourrait être économiquement rentable d’ici 5 ans.

Ça te dit de réinvestir tes peaux de bananes ?

NATURE – DES DECHETS QUI SONNENT JUSTE

L’heure est à la révélation dans cette chronique : L’un des groupes préférés de Christophe, après Indochine et U2, vient de Colombie et répond au doux nom des « Latin Latas » que l’on pourrait traduire par « Boîte de conserve latinos ».

Son crédo : Ne rien jeter pour recycler les déchets en instruments et « chanter des odes à l’environnement. »

Son slogan : « Les ordures, ça n’existe pas. »

Le luthier du groupe, David Castiblanco se balade en bicyclette dans Bogota à la recherche d’objets abandonnés. Il sonde aussi les décharges publiques à la recherche de tout ce qui pourrait lui être utile : poignées de porte, clés, composants électriques ou encore vieux 33 tours. Tout est bon pour produire des sons. Le groupe a par exemple utilisé un pied de lit comme ossature pour l’une de leur basse.

Si vous voulez faire pareil, on a trouvé « Rékupertou » de Bruno Landy aux Editions musicales Lugdivine, un livre qui explique comment se fabriquer des instruments de musique à partir d’objet du quotidien. Un peu comme ce que vous avez fait la saison dernière avec le « vegetable orchestra » qui faisait de la musique avec des fruits et légumes.

Alors Christophe tu notes : par exemple avec 3 bocaux de confitures, un morceau de moquette, de la colle et du ruban adhésif tu peux te créer des bocaux-bongos. Un peu plus compliqué, avec des tuyaux de cuivre, du polystyrène et une paire de baguettes chinoises tu peux te faire un xylotube ! On mettra les photos de tes créations sur le blog.

L'ESCARGOTHERAPIE DU GRAND MORNING

Oui, oui, on a traîné un peu à vous laisser un p'tit bonjour ! Vous vous dîtes : ils bossent à la vitesse d'un escargot ce matin, ou ils boudent... Mais non, on n'était pas rentrés dans notre coquille, on voulait juste vous faire baver d'envie ! Hé oui, on a monté notre ranch du Grand Morning. On a un cheptel de bêtes à cornes rien à qu'à nous maintenant. Tout ça, grâce à la Chronique Nature sur l'escargothérapie hier. Non, non, c'est pas des salades ! La preuve en vidéo juste en-dessous. Pour le reste, on a mis le turbo : son pop rock, banques à braquer et goodnews, c'est parti ! Alors bon appétit et bon réveil les amis.

 

NATURE – L’ESCARGOT THERAPIE

Et si au lieu de les manger, (ou avant !), les escargots nous servaient de produit de beauté ? Cette nouvelle folie nous vient évidemment du Japon, et commence doucement à faire « baver » d’envie le vieux continent.  

Les bienfaits du mucus d’escargot : Traite les taches brunes, la peau d’orange, l’acné, les rides et les cicatrices. C’est aussi un anti-oxydant hors pair qui ralentit le processus de vieillissement de la peau.

Alors on connaissait les crèmes : Innovatouch propose des concentrés purs de bave d’escargot, sous forme de crème ou de gel.

Il y a un gel sérum qui stimule le renouvellement cellulaire et renforce la cicatrisation, une crème réparatrice de la peau qui protège des agressions extérieures et aussi une crème fluide qui lutte contre le vieillissement et retend la peau.

Les prix vont de 20 à 40 € sur www.lamalleautresor.com ou en pharmacie.

Alors oui, il y a les crèmes mais si vous êtes prêt à vous faire grimper dessus, la grande tendance au Japon, c’est l’escargot thérapie, qui veut que l’on s’applique directement 3 ou 4 mollusque sur le visage.  

Pendant une heure, les petites bêtes crapahuteront sur votre peau le tout chapeauté par une esthéticienne qui veille à ce qu’ils ne s’approchent pas trop de vos narines et de votre bouche. Comptez quand même 180 € la séance.