Le Grand Morning sur RTL2

NATURE - TOLU LAVE PLUS VERT

Envie d'éveiller les consciences écolo des plus jeunes ? Ne bougez pas !

Ou plutôt si. Au Théâtre des Variétés à Paris. Valérie Benaïm se charge de faire le boulot en mode bio. Journaliste, animatrice, écrivain et désormais comédienne, elle ajoute une corde à son arc en montant sur les planches pour rendre la planète plus verte.

Depuis quelques semaines, elle raconte et met en scène « Les aventures de Tolu, le petit écolo » au Théâtre des Variétés. Seule en scène, elle multiplie les personnages en jouant tour à tour Tolu, ses petits camarades, son institutrice, mais aussi Romy l’ours polaire et Anoki le petit Inuit.

Drôle, instructive, c’est avec une aisance sans pareille qu’elle nous explique qu’il ne faut pas laisser couler l’eau du robinet inutilement, qu’il faut respecter la planète, éteindre derrière soi… Des conseils simples mais plus que jamais bons de rappeler aux plus jeunes.

Un excellent moment pour les enfants et les parents, dont les rires se mélangent très vite dans la salle.

On aime parce que :

-      Valérie Benaïm est aussi top en blanc qu'en GREEN

-      c’est bon, c’est beau, c’est BIO

-      c’est ouVERT !

 

 

Pour réserver : www.theatre-des-varietes.fr/spectacles/les-aventures-de-tolu-le-petit-ecolo.html

NATURE - LES ALGUES, LE NOUVEAU SANS PLOMB 95

Nous allons parler algues dans la chronique Nature Christophe. Pour toi, j’ai trouvé une recette qui devrait te plaire : caviar aux algues fraîches à servir sur des toasts. Ça te donne envie ?!

Mais les algues ne se limitent pas à notre assiette, oh non ! Ça pourrait être le carburant de demain pour nos avions.

A partir de 2020 ou peut-être même avant, vous décollerez certainement pour votre destination de vacances à bord d’un avion alimenté par des algues.

Cela fait plus de 5 ans que, partout dans le monde, des 100aines d’ingénieurs travaillent activement à la mise en place de cette technologie révolutionnaire.

Jean Botti, le directeur général délégué technologie et innovation chez EADS est même très confiant. « Nous savons que cela est possible, explique-t-il. En 2010, nous avons déjà fait voler un petit avion avec un biocarburant à base d’huile d’algue. A l’époque le vol n’a duré que 20 minutes, car nous avions très peu d’huile. Aujourd’hui, l’objectif est de rendre cette expérience possible sur un A-320 pour un vol test fin 2013. »

La plus grosse difficulté reste de produire une qualité d’algues constantes, indispensable pour la réussite du projet.

L’algue semble donc une base de travail très prometteuse. Bien plus que le blé, qui a pu pendant un temps être une piste.

Preuve à l’appui : pour fabriquer 25 millions de tonnes de kérosènes, il faudrait en champs de blé l’équivalent de l’Allemagne, de l’Autriche et de la Suisse réunies ! Avec des algues, il ne faudrait que Berlin et Brême.

NATURE - LES FRUITS : L’ELECTRICITE DE DEMAIN

En ces temps où le gâchis alimentaire est un problème combattu par tous, les entreprises de fruits et légumes sont face à un vrai casse-tête : Que faire des tonnes d’aliments invendables récupérées chaque année ?

Les solutions les plus courantes sont d’utiliser, comme tu le fais Christophe, ces restes pour l’alimentation animale ou pour préparer du compost

Dans le Tarn-et-Garonne, l’entreprise Boyer a eu une autre idée : transformer ses déchets alimentaires en électricité.

Pour cela, l’usine a acquis une unité de biométhanisation, un procédé de fermentation de matières organiques.

Melons, prunes, poires, kiwis sont envoyés vers deux cuves de 450 000 litres.

S’en suit tout un processus naturel de décomposition qui débouche sur la création de courant électrique.

Grâce à ce système, l’entreprise produit les besoins en électricité de 150 familles et les dépenses en chauffage de 90 autres.

Et puis nous avons trouvé une autre très bonne idée qui va te plaire : Faire rouler les voitures au whisky !

Pour arriver à ce résultat, la distillerie Tullibardine veut transformer les déchets de whisky en butanol, un substitut à l’essence.

Les experts assurent qu’une telle innovation pourrait dégager un chiffre d’affaires annuel de 75 millions d’euros… Santé !

NATURE - JE M’ENGAGE POUR LA PLANETE A COTE DE CHEZ MOI

Etre écolo ne veut pas forcément dire s’habiller en sarouel en coton de chanvre et ne manger que des graines de sésame. C’est aussi et surtout agir au quotidien avec de petits gestes simples qui font du bien à la planète et à notre vie Christophe ! On a sélectionné 3 actions écolos et pratiques pour toi !

1/ Répertorier la faune et la flore de votre quartier

Oui, c’est utile ! Surtout aux scientifiques qui travaillent à la protection de l’écosystème urbain. Vous choisissez soit la flore soit la faune et vous répertoriez sur www.sauvagesdemarue.fr ou www.oiseauxdesjardins.org ce que vous avez répertorié.

2/ Faire du Compost dans votre copropriété

Le compost, c’est faire de vos déchets organiques de l’engrais pour les plantes, donc moins de poubelle à la benne à ordure.

Monter une action comme celle-là dans votre copropriété demande du temps et de l’énergie, mais vous pouvez trouver de l’aide et des subventions de votre ville sur www.reseaucompost.blogspot.fr 

3/ Faire du guerilla gardening

Le concept est de semer des fleurs dans des lieux urbains délaissés. Vous pouvez rejoindre le groupe de votre ville, il en existe à  Lyon, Bordeaux, Paris et Lille. Attention, il faut être assidu, car le guerilla gardening exige un suivi, il faut prendre soin de ce qu’on plante.

Toutes les infos sur www.guerilla-gardening-france.fr

VILLES VERTES : LES BONNES IDEES 2012

Chaque année, les villes proposent de plus en plus d’innovations en matière de développement durable. En 2012, les transports alternatifs et l’alimentation locale ont le vent en poupe.

Marseille : Le bateau concurrence le métro.

Pour relier le vieux port et la pointe rouge en 35 minutes, les deux ports urbains de la cité phocéenne, la régie des transports  de Marseille (RTM) a testé une navette à 2.50 Euros. Les avantages : moitiés moins de temps qu’en voiture ou en bus, et plus écolo. Ça a été un vrai succès : en 6 mois, 260 000 personnes l’ont empruntée. Elle devrait être remise en marche  pour une durée indéterminée dès mars 2013.

Caen : un verger en libre-service

C’est la mairie qui a mis à disposition une pelouse de 2000 m² pour ses citoyens. Une vingtaine d’arbres fruitiers où les caennais peuvent venir se servir librement en pommes poires cerise, mais aussi en groseilles, framboise et cassis.

Lyon : les séniors prennent le cyclopousse

Pour continuer à pouvoir sortir de chez eux, alors que le bus parait trop éloigné ou périlleux, les séniors lyonnais peuvent utiliser des cyclopousses mis a leur disposition par la mairie depuis début septembre 2012. Un abonnement à 27 euros par an. Plutôt écolo et économique !

Dans le top 20 des meilleures initiatives on trouve aussi :

Rennes et son plan interactif qui répertorie des initiatives développement durable de la ville sur www.carte-ouverte.org

Raches (nord) et son échange de confitures home made contre du café ou des pâtes.

Hazebrouck (nord) la collecte des déchets ménagers se fait à cheval !

NATURE - RETOUR A L'AGE DE PIERRE !

Christophe, je t’emmène dans le sud-ouest de l’Oregon ! Là-bas, une Anglo-Suédoise dispense des stages de vie autarcique en pleine nature, en utilisant les techniques des hommes préhistoriques.

Depuis 24 ans, Lynx Vilden s’immerge régulièrement dans la nature sauvage. Elle fabrique elle-même ses vêtements en peau, comme son arc et ses flèches, pour chasser les écureuils, les porcs épics, les daims, les élans ou même les bisons.

La bonne nouvelle Christophe, c’est qu’elle propose de vivre comme à l’âge de pierre pour une semaine ou quelques mois.

Au programme :  reconnaître les plantes comestibles et médicinales, monter à cheval à cru, fabriquer des outils, et des objets à base de cuir, de bois et de silex, apprendre les techniques de chasse, de pêche de poterie et de tannage de peaux.

Son expérience, elle l’a acquise en une vingtaine d’années auprès des peuples de l’Arctique, dans les montagnes du désert, de la baie d’Hudson à la mer rouge.

L’expérience de convient pas à tout le monde, et la moitié des aventuriers craque au bout de quelques jours : le manque de confort, la nourriture vraiment bizarre, l’absence de contact avec les proches, et l’inactivité forcée (quand il pleut, il n’y a rien à faire).

Le rêve de Lynx : vivre à l’âge de pierre, mais elle a tout de même un site web !

www.lynxvilden.com/

CHRONIQUE NATURE : L'APPEL DE LA FORET

Christophe, je sais que tu as arrêté de faire de la "RANDONNUE", et que tu t’es mis au "Shinrin-yoku" ?

Cette méthode de relaxation qui vient du pays du soleil levant.

En français ça s’appelle le "bain de forêt", et tu le pratiques peut être déjà sans le savoir quand tu marches lentement dans les bois, que tu aimes sentir la fraicheur de l’air dans tes narines, regarder les feuilles changer de couleur, tomber en virevoltant de l’arbre sur le sol, sentir craquer les branches sous tes pas…

Tu peux passer à l’étape supérieure et tenter le Foraging.

C’est la promenade en forêt, avec en plus le ramassage de Champignons.

Une technique ancestrale remise à la mode par les scandinaves, maîtres en proximités avec la nature.

Le foraging c’est l’acte de rechercher et d’exploiter les ressources de la natures pour se nourrir.

Cette technique commence à faire fureur chez nous, stages champignons  initiations aux plantes comestibles et livres de recettes pour tester l’omelette aux orties,  la tapenade de bolet, la gelée de coquelicot, les beignets de fleurs d’acacias…

Cet automne si vous voulez vous mettre à la cuisine des Pierrafeux, vous pouvez aller faire un tour sur ou vous procurer "l’appel gourmand de la forêt" de Linda Louis aux éditions LA Plage.

 

 

 

 

NATURE - QUAND LES BESTIOLES INSPIRENT LA SCIENCE

La nature nous inspire ! Surtout les scientifiques. La plupart des avancées technologiques, cosmétiques et médicales qu’on connaît sont dues à l’observation de la faune qui nous entoure. Exemples.

Le Gecko, permet de coller sans colle

Sa particularité : ses pattes équipées de millions de poils microscopiques qui exercent une force d’attraction, qui lui permettent de se balader sur des surfaces lisses et verticales.

On lui doit : un super adhésif, le GeckSkin, présenté début 2012 par les chercheurs de l’université du Massachussetts. 40cm² de ce super adhésif peut supporter jusqu'à 300kg. Petit plus, il peut être collé et réutilisé plusieurs fois.

Les termites nous proposent un modèle d’éco-habitat

Sa particularité : ils détruisent les structures en bois de nos maisons. Mais leurs habitations sont, en revanche, un vrai modèle de construction avec une température constante de 25 degrés en intérieur, même s’il en fait 50 dehors.

On lui doit : … des bâtiments écolos ! Notamment ceux de l’architecte Mick Pearce qui s’est inspiré des termitières  pour créer un système de clim’ naturelle qui économise de 50 à 90% d’énergie.

Le moustique rassure les phobiques des piqures   

Sa particularité : ses piqures sont indolores ! On ne se rend pas compte tout de suite qu'on a été piqué.

On lui doit : des aiguilles qui font moins mal. C’est une société Japonaise qui s’est inspirée de la forme conique de la trompe du moustique pour créer la Nanopass 33, épaisse de 0.2 mm (l'équivalent de 2 cheveux).Résultat : une piqure à peine sensible.

Le requin fait la guerre aux bactéries

Sa particularité : la microstructure rugueuse de sa peau empêche la moindre bactérie de s’y accrocher.

On lui doit : le Shaklet, un film antibactérien développé par une firme américaine qui repousse les bactéries les plus coriaces. Il est utilisé pour recouvrir les poignées de portes d’hôpitaux, emballer des produits alimentaires…  

L’ourson d’eau rend nos crèmes plus hydratantes

Sa particularité : il résiste à des températures de -100°C à +150°C, et peut survivre plusieurs années sans eau, en remplaçant celle de ces cellules par un sucre.

On lui doit : un lait hydratant. La marque DUCRAY s’est inspiré de son système de défense et a intégré dans sa gamme un complexe de 3 sucres protecteurs, le TGS. Résultat : les crèmes limitent la déshydratation surtout en cas de froid intense.

NATURE – L'AUTO TOURNE A L'EAU

Le Mondial de l'Auto se la joue natuuure comme jamais cette année !

Premier exemple avec Xavier Degon et Antonin Guy qu'on peut retrouver sur le stand EDF. Ces 2 jeunes ingénieurs strasbourgeois ont parcouru 25.000 km à travers 18 pays pour faire la promotion de l'énergie électrique. Partis de Strasbourg, ils ont rechargé les batteries de leur voiture chez l'habitant tous les 120 à 150 km avant de revenir à leur point de départ 8 mois plus tard. Coût total : 250 €.

Mais le Mondial de l'Auto fait aussi la part belle à une autre énergie : l'eau !

Plusieurs modèles à hydrogène sont présentés cette année.

Le plein est fait en 3 mn, pour une autonomie de 500 km, zéro pollution, zéro bruit et, pour tout rejet, quelques gouttes d'eau pure… On nous promet que les voitures à hydrogènes seront les reines de la route d'ici à 2020. Ce sera LE tournant écologique de la décennie annoncent en chœur les constructeurs automobiles.

Alors, comment ça marche ? Il suffit de mélanger de l'hydrogène avec l'oxygène de l'air pour fournir une pile à combustible dont la mission est de recharger non-stop les batteries de la voiture, alimenter le moteur et réchauffer l'habitacle. Au final, le pot d'échappement ne recrache que de la vapeur d'eau.

L'avantage ? Écologique, mais aussi économique. Comptez 1 kg pour 100 km avec un coût à la pompe de 7 à 10 euros le kilo, soit 25 euros le plein pour 500 km. Pas mal !

2 problèmes à régler toutefois !

1 - Le coût d'une pile à combustible : 50.000 euros… Qu'on se calme. Il devrait tomber à 3500 euros à l'horizon 2020 quand les véhicules seront produits en série.

2 – Le développement des stations à hydrogène ! Une seule coûte 800.000 à 2 millions d'euros. Reste donc à l'État, aux constructeurs et aux gaziers à se mobiliser pour déployer un vrai réseau de distribution.

Ensuite, tout devrait rouler !

LA PLANÈTE EN SURCHAUFFE !

La planète est en surchauffe ! Il est plus que temps de tirer la sonnette d'alarme, de penser aux générations futures… puisque, faut-il le rappeler encore, nous ne sommes que des locataires de la Terre. Et pour sauver la planète, tout est bon, même le plus fou…

5.8° : C'est la hausse de température envisagée d'ici 2050. 1 milliard d'humain risquent de devoir fuir certaines régions du monde en raison du réchauffement climatique. Scientifiques et particuliers s'activent, certains hurluberlus envisagent même des solutions extrêmes. Petit florilège :

1 – Des arbres artificiels

La planète manque d'arbres ? Il suffit d'en fabriquer ! En 2009, l'Institut Britannique de mécanique avancée sort des prototypes d'arbres artificiels, à planter le long des autoroutes. Sorte de grille-pains géant, un arbre pourrait à lui seul éliminer 90.000 tonnes de CO2, soit l'équivalent de 20.000 véhicules. 100.000 suffiraient à assainir l'air de toute la Grande-Bretagne. A 13.500 € l'arbre, le gouvernement britannique préfère réfléchir encore.

2 – Du vélo à 'hôtel

A Copenhague au Danemark, l'hôtel 4 étoiles Crowne Plaza propose à ses clients volontaires de s'installer sur un vélo dans le hall d'entrée pour pédaler et produire une dizaine de watts qui alimenteront le réseau électrique de l'établissement. 8 mn à pédale = une ristourne de 27 € sur la note de restau. Toujours ça de pris !

3 – La douche qui t'éjecte

Une douche, c'est 30 à 80 l. d'eau. Un designer italien a donc inventé la 1^ère douche écofriendly. L'eau s'accumule dans des poches qui gonflent… Au bout d'un moment, on manque de place, le sol devient bosselé… et on sort illico presto. L'inconfort pour sauver la planète. Pourquoi pas... si c'est pour la bonne cause.