Nous allons parler algues
dans la chronique Nature Christophe. Pour toi, j’ai trouvé une recette qui
devrait te plaire : caviar aux algues fraîches à servir sur des toasts. Ça
te donne envie ?!
Mais les algues ne se limitent pas à notre assiette, oh non ! Ça pourrait être le carburant de demain pour nos avions.
A partir de 2020 ou peut-être même avant, vous décollerez certainement pour votre destination de vacances à bord d’un avion alimenté par des algues.
Cela fait plus de 5 ans que, partout dans le monde, des 100aines d’ingénieurs travaillent activement à la mise en place de cette technologie révolutionnaire.
Jean Botti, le directeur général délégué technologie et innovation chez EADS est même très confiant. « Nous savons que cela est possible, explique-t-il. En 2010, nous avons déjà fait voler un petit avion avec un biocarburant à base d’huile d’algue. A l’époque le vol n’a duré que 20 minutes, car nous avions très peu d’huile. Aujourd’hui, l’objectif est de rendre cette expérience possible sur un A-320 pour un vol test fin 2013. »
La plus grosse difficulté reste de produire une qualité d’algues constantes, indispensable pour la réussite du projet.
L’algue semble donc une base de travail très prometteuse. Bien plus que le blé, qui a pu pendant un temps être une piste.
Preuve à l’appui : pour fabriquer 25 millions de tonnes de kérosènes, il faudrait en champs de blé l’équivalent de l’Allemagne, de l’Autriche et de la Suisse réunies ! Avec des algues, il ne faudrait que Berlin et Brême.
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