Et encore un! Un livre de déclarations fracassantes. Cette fois c'est Nicolas Sarkozy qui se prête au jeu dans "Ça reste entre nous, hein", 2 ans de confidences avec Nathalie Schuk et Frédéric Gerschel, 2 journalistes du Parisien.
Pendant sa vraie fausse retraite de 30 mois, l'ancien président a reçu à plusieurs reprises les deux journalistes dans ses bureaux de la rue Miromesnil. Sarkozy apparait revanchard et très inquiet de la situation gravissime du pays dont il pense être le sauveur alors qu'il brigue la présidence de l'UMP lors du scrutin du 29 novembre. Il répète que: "tout ça va finir dans la rue".
Et son désir de revanche pourrait bien être né sur le perron de l'Elysée lors de la passation de pouvoir avec François Hollande en mai 2012. L'actuel président n'a pas raccompagné Nicolas Sarkozy jusqu'à sa voiture, ce qui a piqué son immense susceptibilité.
Et il ne se retient pas quand il parle du chef de l'Etat. Pour lui, c'est un président faible, qui ne finira peut-être pas son quinquennat. Il s'en prend aussi à son style, je cite: "il est mal fagoté, il mange des frites". Il compare même l'ex couple présidentiel aux Bidochons, mais il finit par prendre la défense de Valérie Trierweiler: "Elle est comme une bête blessée, elle est bouleversée. »
Mais l'UMP non plus n'est pas épargné! Le parti qu'il compare à "un ventilateur à merde". Sa tête de Turc c'est Bruno Le Maire, son principal challengeur à la présidence du parti qu'il surnomme "Bac +18".
Il parle aussi de son rapport à l'argent! Pendant ces 30 mois sans politique, il a enchainé les conférences rémunérées entre 100 000 et 150 000 euros. Lors d'un diner en 2012 il fait une confession révélatrice à l'un de ses invités: "je ne veux pas que ma femme me voie comme un chômeur ".
Source: Le Parisien
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