La semaine dernière, Disney a sorti « Maléfique » avec Angelina Jolie en super sorcière. Un film qui reprend l'histoire de la Belle au Bois Dormant mais du côté de la méchante.
Et en ce moment, elles ont la côte nos méchantes. Alors avouons-le, on a toujours préféré la jalousie crasse de Glenn Close dans « Liaison Fatale » à la bonté gnangnan de Cendrillon. Parce qu’elle va à l’encontre des stéréotypes de la féminité, la méchante marque notre imaginaire. Et il n'y en a pas qu'une, de méchante :
On commence avec la belle-mère : Plus que les mères indignes, c’est elle qui déchaine les passions comme celle de Cendrillon qui ne rate jamais une occasion de l'humilier. Pour une psychanalyste, le succès des méchante belles-mères n’a rien d’étonnant. Ces histoires nous autorisent à vivre notre complexe d’Œdipe sans culpabiliser.
On passe à la garce : Désormais, la "galipette olé olé" est une arme qui peut faire très mal. Le meilleur exemple : Sharon Stone dans "Basic Instinct , une superwoman qui met les hommes à genoux… Et venge par la même occasion toutes les autres femmes.
L’excessive : Dans « Ma super-ex » Uma Thurman utilise ses supers pouvoirs pour retourner l’appart’ de son boyfriend, qui vient de la larguer. Et enfin, Cruella l’ennemie des 101 dalmatiens fume comme un pompier et s’offre des fourrures à faire pâlir la SPA.
(La manipulatrice : Cette fille-là est terrible… Mais elle fait du bien au moral ! Dans « les diaboliques » Simone Signoret devient maitresse dans l’art de l’instrumentalisation. Et on trépigne pour plusieurs raisons ! D’abord parce que nous on a compris son plan. Et ensuite parce qu'on se laisserait jamais prendre à l’inverse de la cruche qui se fait berner !)
SOURCE : MARIE-FRANCE
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