Médire, baver, dénigrer… que celui qui n'a jamais jasé sur un collègue ou sur une belle-mère lève la main. Au travail ou à la maison, on a toujours une bonne occasion pour dire du mal sur quelqu'un, en particulier quand il n'est pas là. C'est bien connu, les absents ont toujours tort.
Vider son sac permet de se mettre en valeur, d'attirer l'attention et de se rassurer.
A l'échelle de la société, le "bashing" est même devenu un sport national. On le sait bien, surtout en France, les médias adorent brûler les idoles d'hier. Et avec l'avènement des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, on se lâche encore plus… vive l'anonymat !
Surtout que la médisance est un puissant ciment social. On s'allie à quelqu'un contre un autre… l'ennemi commun a toujours rapproché.
Avoir un bouc émissaire, c'est utile puisque ça nous place toujours du bon côté. Si dire du bien de quelqu'un est souvent perçu comme du fayotage, dire du mal donne l'illusion de s'affirmer.
Mais attention, toutes les formes de médisance ne se valent pas. Quand elle alimente la haine de l'autre, elle est dangereuse. Mais quand on se moque de son patron en l'imitant par exemple, c'est parfois une façon détournée de lui rendre hommage. D'ailleurs Chris, je crois que tu imites très bien notre patron …
Et enfin, médire peut être aussi une façon de réclamer justice. Face à une décision qui nous parait injuste, on est bien content d'avoir quelqu'un qui nous soutient.
On a eu une idée au Grand Morning : et si on instaurait au bureau des salons "spécial cancan" pour se libérer dans la journée ?
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