A moins que vous habitiez sur Mars, impossible de ne pas être au courant que la Coupe du Monde au Brésil, ça démarre ce soir ! Alors si cette compétition va permettre aux joueurs de se montrer aux yeux du monde entier, c’est aussi un tremplin exceptionnel pour certaines marques.
Pour les chaînes déjà. Même si les droits télé pour cette Coupe du Monde sont énormes, pratiquement 2 milliards d’euros, les retombées publicitaires le seront tout autant.
Les vendeurs de pizzas et de bières, les deux produits les plus consommés pendant les matchs, se frottent aussi déjà les mains.
Mais il n’y a pas qu’eux. Des entreprises françaises ont su tirer leur épingle du jeu et ont déjà gagné le mondial :
- C’est le cas d’EDF. Associé à un distributeur local, Patrick Simon, le patron de la filiale brésilienne d’EDF, a inauguré en mars une centrale solaire sur le toit du stade de Rio capable d’alimenter 260 foyers. C’est le gouvernement brésilien qui lui a commandée pour 2 millions d’euros. Pour l’instant, ce sont les seuls sur ce marché !
- L’appli de ce mondial, on la doit aussi à un Français, Jean-Sébastien Cruz, fondateur de Netco Sports. Elle permettra aux supporters de se brancher sur l’une des 30 caméras disposées autour du stade, de récupérer des fiches sur chaque joueur, d’accéder à plein de stat en temps réel et, bien sûr, de regarder le match en direct.
- Le champagne officiel du tournoi sera… Français ! Clovis Taittinger, directeur export des Champagne Taittinger est sur un nuage : son nectar a été désigné champagne officiel du Mondial. Près 100 000 bouteilles ont déjà été réservées pour l’occasion et une cuvée spéciale à 40 € a été mise en vente. De quoi booster le chiffre d’affaire de 120 millions d’euros.
- Et enfin, c’est le groupe français Maori, spécialisée dans la protection rapprochée, qui va assurer la sécurité de 150 VIP au Mondial, comme des patrons du CAC 40 ou des stars de la télé. Ses clients seront transportés dans des voitures banales, des Opel Zafira par exemple, mais blindées pour parer aux mauvaises surprises dans les embouteillages.
SOURCE : CAPITAL
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